L’auteur
Vous me faites beaucoup de peine ! Je vous cite :.
Pour qu’un candidat de gauche ait une chance d’être élu, il faut qu’il ait un programme de gauche. Avec des valeurs de gauche. Et une stratégie pour défendre ces valeurs.
Vous ignorez la constitution . Un candidat à l’élection présidentielle n’a pas à défendre de valeurs poltiques ni à présenter quelque programme qu’il soit de gauche ou de droite. La politique n’est pas du ressort du mandat présidentiel ! Le titre 2 de la Constitution défini le mandat du Président , il n’est aucunement question de définir ou conduire de politique dans cette mission. Un Président ne gouverne pas. Il n’est pas le chef ou le représentant d’un parti !
Les électeurs n’élisent pas un parti politique ou un programme politique.
Consultez le code électoral et la procédure de l’élection présidentielle. Le
candidat à ce mandat n’est pas celui d’un parti. Il lui faut satisfaire des
conditions tout à fait personnelles. Qu’il soit ou non investi par un parti, peu
importe, il lui faut recueillir 500 signatures d’élus conformément à la loi org.
2001-100 du 5 février 2001 pour déposer sa candidature et qu’elle soit validée
par le Conseil Constitutionnel. Il doit créer une association de financement de campagne
nominative, afin de recevoir les dons et financements qui n’entrent pas dans la caisse d’un parti.
C’est un homme ou une femme seul qui
brigue les suffrages pas le représentant d’un parti, un parti n’est pas
éligible.
Vous vous trompez de République et de Constitution.
Si, dans
les faits les partis politiques ont toujours berné le peuple à ce sujet, ils ont
agi et agissent d’une manière totalement inconstitutionnelle en faisant du
Président l’homme exerçant le pouvoir suprême en vertu du suffrage universel.
Ce
suffrage confie un mandat précis pas un blanc-seing. Le Président n’exerce aucun pouvoir, sauf cas exceptionnel justifiant l’application de l’article 16, grâce auquel il dispose, momentanément et exceptionnellement, des pouvoirs exécutifs le temps de rétablir le fonctionnement régulier des pouvoirs. J’allais oublier que dansle cadre de samission d’arbitrage il peut ,sous certaines conditions dissoudre l’assemblée nationale.
Vous n’avez , c’est probable et excusable, pas compris que des articles comme le vôtre détournent la constitution et la mission de ce représentant qui n’est autre que le garant du respect de la constitution, du fonctionnement régulier des pouvoirs publics (législatif , exécutif et justice) et de la continuité de l’état. Il ne peut décider de rien . En tant que chef des armées ses forces sont à la disposition du Gouvernement responsable de la défense nationale. Les traités qu’ils négocient sont soumis à la ratification du peuple ou de ses représentants, etc., etc. De quel pouvoir s’agit-il pas celui de gouverner. de quel progamme a-t-il besoin ?
Seules les qualités d’intégrité, de respect d’autrui et la maîtrise de soi-même et des situations inattendues lui sont indispensables. Ce doit être un être irréprochable, digne et représentatif de la nation. Ni plus ni moins ! Ce qui est énorme. Jusqu’ici bien peu de Présidents ont réuni de telles qualités.
Cessez de propager ce qui pourrit et gangrène la démocratie en violant la constitution à propos des prétendues prérogatives présidentielles ! Au contraire dépensez votre talent et énergie à faire respecter celle-ci. Ceci sera plus utile que d’entretenir les mensonges inconstitutionnels des partis et candidats avides de pouvoir.
Merci !