Globalement intéressant.
Mais (je cite) :
La propagande d’un régime démocratique est régulée par quelques garde-fous… ne serait-ce que par les contre-propagandes. Cela ne signifie pas pour autant que la vérité va éclater. Même si on peut regretter que « le ver soit dans le fruit » dans la démocratie, malgré tout, la démocratie vaudra toujours mieux qu’un régime totalitaire où la « guerre des propagandes » n’est pas possible. Ceux qui pensent le contraire ont peut-être, comme Chomsky, la nostalgie d’une vérité pure et absolue. Selon eux, s’il n’y a pas de vérité absolue, comme c’est le cas dans les démocraties, alors tout est « pourri », bon à jeter, et la démocratie ne vaudrait donc guère mieux qu’un régime totalitaire… ce qui est faux
Si on ne peut qu’être d’accord avec le fait qu’une démocratie est préférable à un régime totalitaire, comment reprocher (notamment à Chomsky) de dire « qu’il n’y a pas de vérité absolue » ? Ce serait quoi, la « vérité absolue » ??
Et ce n’est pas parce qu’on est conscient de cette évidence (il n’y a, effectivement pas de vérité absolue), qu’on estime, pour autant, que « tout est pourri », et « qu’une démocratie ne vaut guère mieux qu’un régime totalitaire » : Chomsky n’a JAMAIS proféré une telle énormité ; c’est une déformation, et une mauvaise interprétation de sa pensée et de son discours ; souhaitons qu’elle ne soit pas volontaire...