Bon, alors, je reprends.
C’est vrai que mon premier post est mal formulé, et a pu prêter à confusion, mais :
- vous dites :
« Chomsky n’a JAMAIS proféré une telle énormité [selon laquelle] une démocratie ne vaut guère mieux qu’un régime totalitaire »
Atlan n’a jamais dit qu’elle avait dit pareille chose
Si ; il le suggère, l’infère dans son discours, quand il dit, en y assimilant Chomsky : « ceux qui pensent le contraire ont peut-être, comme Chomsky, la nostalgie d’une vérité pure et absolue. » ; c’est précisément ici qu’apparaît le procès d’intention.
Pourquoi, dans cette interview, se met-il, inopinément à citer Chomsky ? Que vient-il faire dans son argumentation ?
Et où est-il allé prendre que Chomsky serait nostalgique d’une « vérité absolue » ? d’où son accusation que « pour eux (? ??), dans les démocraties »tout est pourri« , et que la démocratie ne vaudrait pas mieux qu’un régime totalitaire » ; il persiste et signe dans ce procès d’intention, sans en fournir aucun élément.
Bref, on a vraiment le sentiment que, Chomsky arrivant dans ce texte comme un cheveu sur la soupe, Atlan cherche à règler un compte, en lui faisant, je répète, un procès d’intention totalement hors-sujet et infondé.
Aucun sophisme là-dedans, si ce n’est, donc, celui d’Atlan vis à vis de Chomsky ; totalement gratuit.
Quand Chomsky parle de vérité, il n’évoque pas une « vérité absolue », mais celle des faits d’une société libérale, que les intellectuels ont pour rôle de dire, et de dénoncer les mensonges. La vérité étant opposée, ici, aux mensonges, ne peut donc être « absolue » ; mais relative.
Je ne sais pas ce que vous cherchez à faire, en prenant à votre compte le procès d’intention fait par Atlan à Chomsky, en justifiant les propos d’Atlan ; c’est un peu bizarre ; vous nous expliquez ?