Réponse : Contrairement à ce que vous insinuez, ainsi qu’à une opinion malheureusement très répandue en France, la Suisse lutte très sévèrement contre le blanchiment d’argent. Elle dispose même de l’une des législations les plus sévères au monde à cet égard ! La législation suisse exige en effet que non seulement le titulaire (le cocontractant) du compte bancaire soit identifié, mais que l’ayant droit économique le soit également. En effet, le titulaire d’un compte n’est pas forcément le propriétaire des fonds déposés.
Mmouais...
Il faut le dire vite, parce que, personnellement, je connais, dans mon entourage très proche, plusieurs personnes qui disposent de comptes en Suisse d’argent ayant échappé, en France, à toute législation, et qui en retirent régulièrement les intérêts, sans avoir de compte à rendre à personne...
Comme pour Clearstream (qui, je sais, n’est pas en Suisse, mais au Luxembourg) ; mais votre question concernait la notion même de paradis fiscal, n’est-ce pas ?
Alors, en ce qui concerne la législation suisse, vous me permettrez d’être plus que circonspect...
Sinon, merci pour vos réponses.
quant au référendum, son résultat s’applique aussi aux étrangers ayant commis de simples délits de fraudes aux aides fiscales ; personnellement, ça m’apparaît comme un comble venant d’un pays dont la prétendue « neutralité » a masqué depuis longtemps des manoeuvres fiscales plus que douteuses..
C’est, en tout cas, un exemple qui, s’il n’est pas retoqué par les instances internationales auxquelles la Suisse est liée par des accords, me semble un triste recul des droits de l’homme, même s’il est entériné par la majorité de sa population.