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Commentaire de wesson

sur WikiLeaks : Le monde tel qu'il est


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wesson wesson 29 novembre 2010 10:30

Bonjour l’auteur,
merci pour votre article qui effectivement tape assez juste. Je voulais écrire sur Wikileaks mais fainéant par nature j’ai fait l’économie d’un article, et également l’économie de prendre position sur le bien fondé ou non de ces « révélations » qui sont en fait pour la plus grande partie que des confirmations.

Par contre, cette histoire de Wikileaks appelle à la réflexion sur notre temps en général, et sur l’informatisation à outrance en particulier.

Ainsi, il semble bien que l’ensemble de la production documentaire de la diplomatie Américaine des 6 dernières années tienne sur une forme suffisamment condensé pour qu’un seul individu puisse le détenir dans son ensemble. Cela amène à penser que tout texte stocké sous forme informatique, quelque soit son niveau de protection, est amené à être diffusé tôt ou tard en clair, et dans le monde entier. Cela réduit à néant tout le discours sur la confidentialité des données stockées sur informatique, et toute la liturgie (car ça en est une) sur le cryptage et la protection des données.

Qu’on se le dise, ce que Wikileaks révèle, c’est qu’il n’existe aucune protection des données contre leur utilisation future dès lors qu’elles sont stockés sur support informatique, quel qu’il soit. Et c’est un informaticien qui vous l’écrit.

En allant plus loin dans la réflexion, on imagine avec quelle facilité le nouvel hitler de demain pourra exploiter tout ce qui se retrouve sur informatique, sous cette forme extrêmement condensée.

Cela amène certainement à une réflexion sur la place que doit tenir l’informatique dans une société de demain. 250.000 memos sur papiers en prenant qu’ils fassent 2 feuilles en moyenne, ça nous fait 2 tonnes et demi de papiers - un peu moins facile à piquer et à diffuser mondialement.

Et je voudrais en finir par le fait que les états unis ont de la chance finalement : Avant de diffuser son contenu, M. Assange y associe les medias mainstream qui caviardent le plus scabreux et retouchent ce qu’ils diffusent. Ils auraient pu tomber sur des gens qui balancent ça direct sans aucune édition.


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