• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Morpheus

sur Lettre à mon banquier


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Morpheus Morpheus 2 décembre 2010 18:27

Vous dites que je raconte n’importe quoi. Mais vous n’argumentez pas.

Pour la démonstration, je ne vois pas où vous avez de difficulté, la formule est dans le texte :

P = Principal (Capital)
I = Intérêts

P/(P+I) rembourseront leur prêt et payeront les intérêts
I/(P+I) ne pourront rembourser et seront saisis

Ex. P = 100.000 euros ; I = 10 % > 9 sur 10 rembourseront, 1 sera saisi.

Jusqu’ici, pas de problème.

Là où la situation devient ennuyeuse, c’est lorsque l’on parle de dette publique, et lorsque l’intérêt cumulé de cette dette dépasse les 100 % du capital. Faisons le calcul :

Ex. P = 100 M (= Milliards) ; I = 100 % > la moitié pourra être remboursé, l’autre devrait être saisi. Comme on ne saisi pas un état, celui-ci doit réemprunter pour le manque, ou alors l’état ne paye qu’une partie, mais dans les deux cas, les intérêts augmentent, bien au delà des 100 %. Donc, l’état entre dans un cycle sans fin de ré emprunt et cela devient une ... dette perpétuelle. CQFD.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès