Vous avez raison, c’est en réfléchissant à la question et faisant des suggestions que l’on fera émerger des solutions et des alternative à la question de l’argent et des échanges.
Certaines solutions sont d’ailleurs proposées à la fin du film l’argent dette, mais il serait nécessaire d’y réfléchir en profondeur pour développer.
N’oublions pas qu’au départ, l’argent est un outil, un medium pour les échanges de biens et de services.
Les système de SEL (système d’échanges locaux) utilisent des « billets » qui représente des unités de temps de travail (une heure, en général) ; dans ce système, une heure de travail d’un maraicher = une heure de travail d’un menuisier = une heure de travail d’un avocat = une heure de travail d’un boucher, etc. Principe équitable. Si vous travaillez trois heures pour placer une fenêtre chez l’épicière, celles-ci vous doit trois heures de travail, sous forme de « bons » ; ces « bons » sont échangeable en toute forme de bien ou de service répertorié et évalué par la collectivité du SEL, évaluation faite de commun accord entre tous les membres (concensus de tous). C’est une idée à creuser. Il y en a sûrement d’autres.
Autre suggestion faite dans l’argent dette, c’est que les actifs des états, qui garantisse la valeur de leur monnaie, seraient les infrastructures de ces états : voies routières, voies maritimes et fluviale, ports, aéroports, centrales de production d’énergie, mines, ponts, chemin de fer, etc. Tous ces biens concrets, utiles, seraient mieux gérés et entretenus s’ils servaient à évaluer et garantir la valeur de la monnaie. C’est une idée à développer, en penser, à critiquer aussi.
Des idées, je suis sûr qu’il y en a, il faut juste leur permettre de s’exprimer, permettre d’en débattre, de creuser la question.
La seule vérité certaine de mon point de vue, c’est que le système actuel ne fonctionne pas (on dira « plus » pour les esprits chagrins), et que nous n’en avons pas besoin dans l’absolu. Ce qui ne signifie pas, bien sûr, que nous n’avons pas besoin d’un système pour gérer équitablement nos échanges.
D’autres vont plus loin, et ils remettent en question l’idée même « d’échange ». Leur réflexion vaut aussi la peine d’être entendue. Ils considère que l’échange est une perte, car ils estiment qu’ils véhicules l’idée de propriété et par là, celui d’individualisme : ils disent "dans un échange, il y a au moins deux biens échangés, mais à l’arrivée, chacun n’en aura qu’un, mais lorsque deux biens sont partagés, alors chacun à deux biens à disposition. C’est une réflexion qui mérite d’être creusée, après tout. On parle alors de propriété collective, ce qui implique des responsabilités collectives.
Bref, lâchez-vous, ne craigniez pas de vous tromper, c’est en faisant des erreurs, en tatonnant, que l’on finit par apprenre et trouver.
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