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Commentaire de Philou017

sur Révolution Cantona : Jorion vs Lubochinsky


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Philou017 Philou017 6 décembre 2010 20:29

Franchamont : vous êtes léger. Essayez de voir plus loin que la 1ere page web venue.

Le crédit populaire est un tres vieil organisme :

1893 : Création de la banque des associations ouvrières, qui est devenue ensuite la Banque des coopératives ouvrières de production,puis Banque française de Crédit Coopératif puis Crédit Coopératif.

1938 : Création par l’État de la Caisse Centrale de Crédit Coopératif, organisme professionnel et coopératif de financement des scop et coopérative de consommation.

1969 : Début du Groupe Crédit Coopératif par rapprochement de la banque des Scop et de la Caisse centrale de Crédit Coopératif, aux métiers complémentaires. Création de la banque française de Crédit Coopératif.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9dit_coop%C3%A9ratif

Il est vrai que depuis 2002, le crédit coopératif a signé un accord avec le groupe Banque populaire :

2002 : En raison d’une réglementation bancaire rendant difficile l’existence d’établissements de taille moyenne isolés, le Crédit Coopératif rejoint un groupe bancaire coopératif. Il signe un protocole avec le Groupe Banque Populaire. Il entre au capital de la Banque fédérale des Banques Populaires, adopte le statut de société coopérative anonyme de banque populaire et devient une société mère de ce groupe bancaire coopératif. Transfert de la compétence d’organe central de la Caisse centrale à la BFBP.

Je ne vois pas où est exactement le problème. Il n’y a pas de signes que la politique du CC depende de la Banque Populaire.Historique tiré du site :

Historique

Le Groupe a deux origines très anciennes  : d’une part la création de la Banque coopérative des associations ouvrières (1893) et, d’autre part, celle de la Caisse Centrale de Crédit Coopératif (décret de 1938), destinée à financer les coopératives de production et de consommateurs. Jusqu’à la fin du XXe siècle, en effet, l’État favorisait souvent le financement à long terme des investissements via des institutions financières spécialisées. La Caisse Centrale, bien que contrôlée par l’État, était un établissement coopératif : ses emprunteurs étaient aussi ses propriétaires.

Après la loi bancaire de 1984, le Crédit Coopératif a entamé une activité de banque à proprement parler. A la fin des années 1980, il a fait le choix de ne pas rester cantonné dans des activités de financement spécialisé et a décidé d’offrir des services à tous ses clients, de plus en plus nombreux.
Le sociétariat a donc pris une réelle ampleur et la Déclaration de Principes de 1984 est venue souligner les principes coopératifs du Groupe et les traduire par une organisation spécifique de sa gouvernance (une vie coopérative et une vie associative) et une logique de partenariats avec des Mouvements.

Depuis 1989, le Crédit Coopératif mène une croissance organique sur des bases solides. Quatre opérations de croissance externe sont venues augmenter ses forces dans les années 1990 : la GMF Banque, la BTP Banque, Pommier Finindus et La Banque de l’Entreprise, lui donnant un nouveau périmètre d’action et permettant de doubler le chiffre d’affaires.

En 1999, des accords ont été passés avec la SDR Nord-Pas de Calais et des engagements forts ont été pris dans des organismes solidaires, comme la Nef, l’Adie et la Caisse Solidaire du Nord-Pas de Calais. Ces opérations ont permis un ancrage plus fort dans les régions.
Le Crédit Coopératif a étendu son action à un nombre plus important de particuliers et de PME. Durant cette phase de croissance, tout a été fait pour que les clients entrent dans la vie coopérative.

En 2002, compte tenu d’une réglementation bancaire rendant difficile la vie des établissements de taille moyenne isolés, le Groupe Crédit Coopératif a décidé de s’arrimer au Groupe Banque Populaire, un groupe coopératif comme lui, dont il est devenu l’une des maisons mères. La Caisse et la Banque ont fusionné dans le Crédit Coopératif, banque pleinement coopérative. Le Groupe Crédit Coopératif, c’est déjà 115 ans d’action d’une coopérative bancaire au service d’une économie responsable.

En août 2009, le rapprochement du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne donne naissance au Groupe BPCE qui est désormais l’organe central du Crédit Coopératif. 

http://www.credit-cooperatif.coop/le-groupe-credit-cooperatif/qui-sommes-nous/historique/

D’autre part :

Le Crédit Coopératif est une banque coopérative. Comme toute coopérative, elle appartient à ses sociétaires qui ont la double qualité d’associés (apporteurs de capital) et d’usagers. Les parts sociales représentent près de 80% du capital du Crédit Coopératif. Les 20% restants sont constitués des CCI, détenus par Natixis. C’est d’abord une coopérative de personnes morales (associations, coopératives, PME) qui ont la totalité des droits de vote en assemblée selon le principe démocratique « une personne, une voix ». « Le droit de vote [...] n’est pas proportionnel au capital détenu, preuve que la personne prime sur le capital »[2]. Depuis quelques années, le Crédit Coopératif s’ouvre aussi aux personnes physiques. Celles-ci sont clientes et sociétaires par souscription de parts C, parts à intérêt prioritaire mais sans droit de vote.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9dit_coop%C3%A9ratif

Il me semble clair que si il y a eu une fusion avec les banques populaires, qui est aussi un groupement coopératif, le Credit populaire a gardé son autonomie.

Maintenant si vous voulez rester dans l’idéalisme le plus abscons, vous pouvez créer votre banque. Je veux dire par là que le Crédit Coopératif ne me parait pas participer à la spéculation et au casino boursier, comme bien d’autres, et me parait bien plus sain.

Je pense qu’avant de vous en prendre à un organisme qui a fait ses preuves, vous devriez être un peu plus prudent. Et il me parait que même les gens qui ont une philosophie humaniste ne peuvent guére agir complètement en dehors du système.


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