@ Cher Gregory
1- Le problème que je pose, et qui ne vous a pas étonné, c’est la mythologie de l’information en honneur qui postule l’existence d’ « une information qui n’influence pas ».
2- On attendrait de la part de la cour « suprême » qu’est le Conseil d’État qu’il donne l’exemple en matière d’analyse de l’information. Or, il navigue à la godille :
- il estime « purement informatifs » les journaux du Conseil régional de la région PACA ;
- et son rapporteur public juge promotionnelle la campagne d’affichage sur les transports en I’Île-de-France par le conseil régional.
Il faut savoir !
Avant de faire du droit, il faut faire d’abord de l’information, sinon on raconte n’importe quoi ! Mais ce n’est pas le problème de ce Conseil d ’État dont l’Histoire n’est pas reluisante...
Quant à étudier les moyens dont les candidats à une élection doivent disposer, la première règle est celle d’une égalité de moyens. Dans ce cas, il n’y a pas à tortiller, l’équipe sortante ne devrait pas pouvoir utiliser les fonds publics pour faire campagne dans le laps de temps dévolu à la campagne.
Le problème n’est pas nouveau. C’est pourquoi j’ai cité cette loi romaine de -63. Les jeux du cirque étaient l’équivalent de nos grands médias d’aujourd’hui : les arrivistes s’en servaient pour se faire connaître, tellement la gladiature était prisée d’un populo abruti : « Panem et circenses », dit Juvénal !
Je me faisais un plaisir de le rappeler tous les ans à mes élèves quand pendant 15 ans je leur ai fait découvrir l’amphithéâtre de Pompéi, après celui de Nîmes ou d’Arles ...
Le voyeurisme que j’ai dénoncé hier dans mon article « Les têtons contre Téléthon » était une politique déjà bien connue des démagogues romains. Paul Villach