Marrant ça, le parti de la H.
Mais, non merci chère Ariane, cet instrument ne m’inspire pas une finalité ; un moyen peut-être. Mais alors c’est moi que j’aimerais qu’on H. (Enfin, idéalement, ce que j’aimerais c’est être fusillé)
L’Apocalypse me colle au cul.
En 63, mon père m’avait emmené voir « Les quatre cavaliers de l’Apocalypse » Je n’avais rien compris au fond mais j’en avais retenu qu’avec mes frères, nous pouvions devenir les cavaliers de l’apocalypse en galopant en tongues à travers les entrepôts en plein air des Américains sur la base de Tan Son Nhut.
Puis, ma mère m’ayant mis au cathéchisme, j’ai à nouveau entendu parler de l’Apocalypse mais sans bien piger ce mystère.
En France, dès la première fois que j’ai cherché à intégrer une compagnie de danse pour voir les jolies filles de près, le chorégraphe, Charles Bauchard (l’actuel directeur artistique de Meaux) nous a fait exécuter son ballet nommé Apocalypse. Et selon les séquences, j’y tenais le rôle d’un des cavaliers ou du Livre.
Plus tard, un mec fait un film sur le Vietnam de l’époque où j’y étais et il appelle ça Apocalypse Now.
Je vivais aux Arcs, j’allais systématiquement voir les films sur la glisse salle Pleyel et une fois, le programme s’appellait Apocalypse snow.
Et depuis quelques années, aux Arcs, il y a un parc de glisse qui s’appelle Apocalypse parc
Alors les trompettes de Jericho, je ne sais pas pourquoi, elles me poursuivent.