Faut-il voir enfin une lueur de raison dans ces propos :
« On ne peut évidemment pas empêcher quelques personnes peu scrupuleuses de pratiquer une sorte de dumping culturel, et ça ne rend pas tous les espérantistes malhonnètes. »
En parlant de ce que je connais, je puis affirmer que le Service Librairie de SAT-Amikaro remplace toujours les ouvrages édités par l’association s’ils ont des défauts d’impression (par ex. des pages manquantes, ce dont l’espéranto n’est pas coupable). Par ailleurs, ce service n’a jamais vendu la vidéo « Mazi », qui est l’adaptation d’une méthode d’apprentissage de l’anglais produite par la BBC. J’ai bien connu ceux qui ont été à l’initiative de cette production en espéranto et avec qui j’étais ami : Mila et Gerard Van der Horst, lui Néerlandais et elle d’origine polonaise. Ils étaient parfaitement honnêtes et scrupuleux et il faut se garder de jeter la culpabilité sur toute la communauté espérantophone si vous avez acheté une version pirate. Nous savons qu’à une période, le « Plena Ilustrita Vortaro de Esperanto », édité par SAT à Paris, avait été piraté en Iran ; il semble qu’il l’ait été aussi en Chine. Qu’y pouvons-nous ? Ce dictionnaire, le plus complet au monde, avait même été interdit dans le bloc de l’Est, notamment en RDA et en Bulgarie. L’une des raisons réelles était la définition de certains mots.
Bien sûr qu’il y a eu des espoirs déçus, tels que « Les Nouvelles de Moscou » ou le feu de paille de Slavjansk. Et alors ? Dans toute tentatives de progrès social, technique ou autre, il y a eu aussi des désillusions. Et même les premiers satellites américains « Pamplemousse » ont connu des échecs. Tout le monde peut vérifier le bon fonctionnement de l’espéranto. Parmi mes messages de ce matin, il y en avait de « Karesema », notre chère Brésilienne, qui se sentait honorée que je l’aie citée. Aussi un message de celui qui tient la branche espéranto du site de l’Université des Affaires étrangères et d’Économie de Pékin, l’une des plus renommées de la capitale chinoise ; un autre du Japon où mon correspondant, suite à une information que j’ai diffusée sur « Agoravox » en espéranto, contacte un média japonais pour voir si un média réticulaire semblable à « homynews » en Corée ou « agoravox » en France ne pourrait pas voir le jour aussi au Japon...
Donc il y a l’espéranto à propos duquel certains parlent en se confinant dans la théorie, et celui qui fonctionne à la perfection.