Toujours bon d’entendre un son différent du bruit anti-euro qui agglomère toutes sortes de colères...
Si la monnaie est un outil (d’échange, de mesure et de consevation de valeur), l’euro en est un aussi. L’Euro a des avantages pour les riches, les voyageurs et les entrepreneurs internationaux, il a des inconvénients pour d’autres, mais ne serait-ce pas le cas aussi avec une monnaie nationale ?
Un outil reste un outil, la question n’est-elle pas plutôt de savoir ce qu’on en fait ?
Le problème est donc plutôt politique, savoir :
- à quelles règles contraignantes obéit la monnaie ? (et non la monnaie elle-même.)
- quels buts prioritaires à la politique monétaire ?
- quel usage des fonds publics favorise une croissance suffisante et bien répartie ?
Cela nous renvoie à la question essentielle des inégalités et des règles nécessaires qu’il faudrait instaurer pour les combattre.
L’Euro n’est pas la cause des déficits, mais plutôt les choix politiques faits depuis 30 ans :
- la loi de 1973 qui privatise le financement des déficits publics
- la gabegie monstrueuse du trafic d’armes dans lequel se vautre la RF depuis les années 1960, et dont le caractère honteux éclate à l’analyse des récents scandales (Mouette, Agosta, Sawari II...)
- la guerre aux recettes publiques via les cadeaux électoraux et l’évasion fiscale
- etc...
Mais on préfère parler de la neige ou de la « sortie » de l’Euro... Bof...