Incroyable de constater combien la question religieuse et le communautarisme prennent de l’importance en France au 21 ème siècle sous l’influence néfaste de la politique « américaine » de Sarkozy.
Quoiqu’il en soit, ces questions méritent d’être traitée comme les autres problèmes posés à notre société.
Ce n’est qu’un commentaire vite écrit et non pas une dissertation philosophique, alors argumentez, soyez indulgents et éviter les insultes.
Il n’est pas question ici de juger des fidèles ou de commenter une religion, la liberté de conscience fait partie de la spécificité française. Il est question du vivre ensemble en France.
Que ceux qui hurlent à l’anti islamisme réfléchissent un peu avant de monter sur leur grands chevaux. Sont-ils différents au fond de ceux qui hurlent à l’antisémitisme à tout propos ? Ne s’agit il pas d’obtenir pour une communauté des droits par rapport à d’autres communautés ou par rapport aux autres français ?
La France est laïque. C’est l’une de ses spécificités. Le calendrier officiel est le grégorien et le premier jour de l’année est le 1er janvier. Son écriture est latine. Sa langue est le français. Des jours fériés correspondent à des fêtes chrétiennes sans que cela oblige quiconque à fréquenter l’église ces jours là. La France a une histoire et une culture originales. Etre Français, c’est faire sienne cette histoire et cette culture. S’intégrer, pour les immigrés qui souhaitent devenir Français, c’est la même chose.
Ceux qui viennent s’installer en France et revendique les mêmes droits que les Français sans en accepter les devoirs, et refusent de faire les efforts nécessaires pour s’intégrer, et interdisent aux autres de le faire, conduisent leur famille et ceux qui les suivent, vers une schizophrénie culturelle qui ne peut que mener au désastre personnel et à la marginalisation.
S’intégrer ne veut pas dire substituer sa culture, sa religion ou sa langue. Il ne s’agit pas de s’appauvrir mais de s’enrichir. S’intégrer c’est vivre selon les règles et les valeurs de la société choisie.
La plupart du temps, le rejet de l’autre est moins dû aux différences physiques superficielles si elles existent qu’aux comportements anti sociaux des rapports humains.