Merci, Olivier, pour cet hommage à des musiciens dont le génie n’a pas résisté aux excès auxquels il condamne...
Mais je ne comprends pas l’amalgame entre Joplin, Hendrix et Morrison, décédés à 27 ans, d’abus de drogue, et John Lennon, mort à 40 ; assassiné ?????
Quant aux drogues dans le milieu artistique, et plus spécialement celui de la musique anglo-saxonne, rien de nouveau sous le soleil noir : il n’y a qu’à lire le formidable livre de Milton Mezz Mezzrow : « Really the blues » (en français ; « La rage de vivre »), qui dépeint avec précision le milieu du jazz dans les années 20-30 et suivantes ; où la drogue était déjà le quotidien de la plupart des musiciens (jusqu’à Ray Charles)...
Sans parler du milieu de la poésie ; où Verlaine, Rimbaud, Baudelaire, et jusqu’aux expériences sous LSD de Michaux (décrites dans « L’univers du dedans ») ont toujours permis à des artistes hors norme d’explorer les parties cachées, subconscientes, inconscientes de l’homme, en nous y révélant des trésors..
Personnellement, aucun jugement moral à porter là-dessus ; de toutes façons, l’humanité entière ne cesse de se défoncer ; que ce soit à l’alcool, au tabac, aux drogues diverses, aux tranquillisants, neuroleptiques, antidépresseurs, quand ce n’est pas à la religion ; au moins, les musiciens en font-ils quelque chose de créatif...