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Commentaire de l’Omnivore Sobriquet

sur La concurrence, une nécessité naturelle ?


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l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 3 janvier 2007 16:20

Une joyeuse et riante photo qui illustre cet article... Je le lirai très probablement tout à lheure mais restons-en à cette photo.

Cette image insoutenable de violence : comment pouvez-vous ?? Z’êtes en culte de l’Art Contemporain ? , actionnaire du réseau Carthasis ? M’enfin peut importe...

Plus important : voyez les barreaux à l’arière plan, derrière les ienchs. Ils sont en cage. On peut les imaginer drogués aussi, à coup sûrs ivres de haine, ça c’est très visible. Très importante cette remarque : ce n’est pas la nature que vous nous présentez ici, et je suppose dont vous débattez à propos de ’libéralisme’ (ultra zéta et ceatera) : c’est la dénature.

Concurrence et même affrontement haineux, entre jeunes mâles dans des effluves de femelles chaudes et jeunes par exemple, ça existe dans la nature, mais ça ne donnera pas ce spectacle de ce regard affreux, trostkiste, porteur de valise, que vous nous infligez en ’accroche’ de votre papier. Jamais. Dans la nature, la sauvagerie a ses limites... naturelles.

Tout ça pour dire, que dans la dénonciation de l’ultralibéralisme comme on dit, du capitalisme soit-disant sauvage, le gôchiste omet toujours cette indispensable précision : c’est *en cage* que l’homme est un loup pour l’homme, c’est *dans le poulailler* que le renard est indécent de luxure meurtrière, envers nous tous les poules enfermées...

C’est parce que nous sommes enchainés dans une boîte à regarder une autre boîte, dont les taches lumineuses figuratives qui remuent avec du son nous incitent à aller dans une autre grosse boite donner tout ce que nous promettons d’ammasser le mois prochain, en confiance ménagère ; c’est parce que nous sommes coincés dans l’ornière, vissés à la planche, collés à la paillasse, que l’Orange-cubik et mékanik qui nous passe en revue est cette saloperie rousseauiste et gastrique détraquée qu’il faut combattre avec la dernière énergie.

Oui l’ultra-libéralisme sauvage d’aujourd’hui, l’Europe-sans-frontières comme on dit à gauche (’de gouvernement’), est effectivement porteuse de ce danger. C’est la grande unification des anciens frères ennemis : socialisme et grand-capitalisme, sous la bénédiction du shamane et son hochet aux grands-yeux qui n’en rêvait pas d’autant... Vive la nature riante, et la civilisation humaine, contruite dans la durée. Ici c’est la catholique bien sûr, que je regrette. Je regrette même ’la colonisation’, le temps où, ici, il y avait ’un colonisateur’, où l’on *privilégiait* le vertueux, fut-il franc-mac (oui !), et en public...

Il faut donc rétablir des frontières, intelligentes bien sûr, et une entité politique d’échelle nationale.

Laissez tomber Bayrou...


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