La concurrence pure et parfaite n’est qu’un idéal régulateur inaccessible ; mais cela ne prouve pas qu’il ne puisse jouer un rôle positif pour les consommateurs -que nous sommes tous- dans la mesure où il n’est pas la guerre de tous contre tous et donc que cet idéal ne dégénère pas en une lutte sauvage pour la domination monopoliste des forts contre les faibles.
Cet idéal exige donc une régulation politique pour faire de l’autonomie économique une liberté au service de tous.
La concurrence idéale n’est en rien une loi naturelle : la nature refuse la concurrence dès lors qu’elle produit des monopoles, c’est à dire qu’elle élimine définitiverment les momentanément faibles. De même une compétition sportive n’élimine pas toute concurrence : le succès n’est jamais définitif ! De plus il n’y a pas de concurrence économique sans coopération. Le concurrence fait donc de la compétition le moyen de la satisafaction de tous sous l’autorité de la politique juste. Nous avons donc le choix entre le guerre exterminatrice pour la domination plus ou, moins vécue et voulue comme définitive (qui a dominé l’histoire des hommes) et la concurrence ou compétition économique pacifique ouverte. (voir la relation entre la Chine et l’occident)
Conclusion : Il n’ y a pas d’économie libérale pacifique (et donc libérale) sans politique de justice sur le plan international. De même qu’il n’ y a pas de jeu sportif sans règles d’égalisation des conditions et sans arbitrage hors du jeu.