Bonjour à tous,

Avant tout, merci pour votre participation et désolé de n’avoir pu participer moi-même plus tôt à ces échanges.

Je n’aurai pas la prétention de répondre à chacune de vos objections mais vais tenter d’apporter des éclaircissements à ce que j’ai pu lire dans vos remarques.

Tout d’abord, nous n’inventons rien. Le vote blanc était inscrit dans le code électoral avant que nous en parlions. Nous cherchons simplement à lui donner une légitimité. Le vote blanc exprime à la fois une volonté de participer à la vie démocratique du pays mais aussi d’exprimer son insatisfaction ou indécision face aux programmes et/ou candidats proposés. Il est important que dans une démocratie où les citoyens élisent leurs représentants, les électeurs puissent adresser un message clair à leurs élus, même si ce message est ’’Non, nous ne sommes pas d’accord’’.
Or, non seulement voter blanc est impossible (pas de bulletins blancs mis à la disposition des électeurs), mais il est assimilé au vote nul (enveloppe vide ou avec 2 bulletins par exemple) et à l’abstention.
De notre point de vue, cela s’appelle faire taire les gens.

Le Parti du Vote Blanc n’a de parti que le nom et l’organisation qu’il tente de mettre en place. Nous ne défendons aucun programme puisque nous représentons un vote blanc qui par définition n’en a pas. On peut même dire, pour répondre entre autre à Bertrand, que si nous avions ne serait-ce qu’une seule proposition à défendre, nous ne serions plus ’’blanc’’ !
C’est pour cela également que nous n’appelons pas à voter blanc. Chacun est libre de ses opinions et nous les respectons toutes. Nos adhérents, sympathisants et amis peuvent avoir des convictions propres, et en plus de celles-ci, défendre la reconnaissance du vote blanc en tant qu’outil démocratique.

En proposant un candidat ’’blanc’’, nous ne faisons que permettre la comptabilisation et la prise en compte comme suffrage exprimé des voix que le ’’vote blanc’’ obtiendra.
Ce candidat, soyez rassuré Defrance, n’a pas d’autre carte de parti dans sa poche et absolument rien d’autre à ’’vendre’’ que la reconnaissance du vote blanc !

J’ai lu une réaction qui conteste la notion de ’’moyen de pression’’.
Je ne suis bien entendu pas d’accord puisque si le ’’vote blanc’’ fait un bon résultat, ce sont autant de voix, et de financement, qui échapperont aux candidats traditionnels qui nous gouvernent depuis 30 ans. Ne pas être élu est certainement ce qui peut arriver de pire à un homme politique professionnel, ce qui je vous le rappelle n’est pas notre cas.
Je me permets au passage cette parenthèse. Nous sommes ce que j’appelle la ’’France d’en bas qui se lêve tôt pour gagner plus’’. Donc OUI nous sommes bénévoles, OUI nous avons un vrai boulot (ce qui nous rend parfois pas aussi réactifs que nous le souhaiterions), et NON nous n’avons rien à gagner, si ce n’est des emmerdes, en nous engageant contre les intérêts du pouvoir en place.

Pour revenir au vote, un ’’bon résultat’’ nous permettra dans un premier temps de donner la parole aux ’’petits’’ mouvements indépendants qui ont des choses innovantes à formuler. Ils sont nombreux ces petits mouvements, mais faute de moyens et de médias, on ne les entend pas.
Lorsque les messages seront passés, les citoyens seront libres de se forger leur propres opinions en connaissance de cause.

Par ailleurs, si nous venions à dépasser les 30%, nous aurions les moyens de faire invalider les élections et d’en organiser de nouvelles, avec bien entendu de nouveaux candidats et des programmes aménagés dans l’intérêt du peuple, et nous des gouvernants.
Je pense utile de rappeler également qu’en cas de majorité, notre candidat élu démissionnera immédiatement de ses fonctions afin de provoquer de nouvelles élections, instaurer une constituante provisoire et favoriser une totale refonte de notre système.

J’espère avoir pu apporter quelques eclaircissements utiles.

Je reste à votre disposition pour répindre à vos commentaires.

Très cordialement.