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Commentaire de Walid Haïdar

sur Générer de la matière et de l'antimatière à partir du vide


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Walid Haïdar 14 décembre 2010 18:43

Pierrot123 : Mais le vide est vide de sens peut-être parce qu’il n’existe pas...comme le pensais Aristote. Le vide serait donc une intime mixture de matière et d’anti-matière.


BlueTemplar : Dans le modèle gemellaire (et théoriquement donc), l’antimatière a « une masse négative » au sens où depuis son univers propre, jumeau du notre, elle repousse les masses situées dans notre univers. Mais j’ai été clairement abusif en employant la notion de « masse négative », en vérité la masse est positive mais théoriquement (enfin dans l’hypothèse gemellaire toujours), la gravitation est une force de répulsion entre matière et antimatière. Pour l’instant, expérimentalement, on ne connaît pas l’effet de la gravitation sur l’antimatière, mais on le connaîtra peut-être bientôt : 
État de la recherche[modifier]

La recherche sur la production et le stockage de l’antimatière s’améliore rapidement au cours du temps : ainsi aujourd’hui on est capable de créer de l’antimatière, en utilisant notamment les accélérateurs de particules. Les accélérateurs de particules, en projetant des particules l’une contre l’autre, entraînent la formation d’antiprotons et de positrons (des antiélectrons). Il est désormais possible de les isoler des autres particules via une méthode complexe, puis de les piéger dans un champ magnétique sous vide.

Des chercheurs ont déjà stocké ainsi des millions d’antiparticules dans des réservoirs pendant une semaine. La difficulté du stockage semble a priori réglée, les temps de stockage s’améliorant rapidement, ainsi que le savoir-faire permettant de produire les quantités suffisantes requises par le besoin des expériences, (mais en aucun cas en tant que stockage d’énergie). Cependant, ces antiparticules étant à grande vitesse après leur création, il faut les ralentir très fortemnt pour obtenir des antiatomes faciles à étudier : ce processus n’est pas encore résolu. D’ici à 2013, l’expérience Aegis7 qui est menée au CERN doit tester l’effet de la gravité sur l’antimatière8. En effet il ne faut pas confondre « la masse » et « l’attraction universelle due aux masses » : ces deux notions sont totalement indépendantes et de valeurs numériques en tous points différentes.


Il ne faut pas confondre non plus, comme je l’ai bêtement écrit par étourderie, la théorie de l’univers gémellaire et la théorie de Sakharov, qui considérait un univers précédent le notre, et constitué d’antimatière, univers s’étant retourné en une singularité à t=0 de notre univers pour devenir notre univers constitué de matière (et d’un 10^9ième d’antimatière).


La théorie de l’univers gémellaire mène à considérer que la singularité serait intangible, car plus on s’en rapproche, plus « le temps s’allongerait » (et les constantes de la physiques seraient « tordues » bien que les équations demeureraient vérifiées). Le temps « précédent » la singularité chez Sakharov serait donc en fait le temps de l’univers gémellaire dans la théorie gemellaire, qui est inversé par rapport au notre au sens où la matière de notre univers se déplacerait à rebrousse-temps dans l’univers gémellaire et vice-versa, ce qui semble ne pas avoir de sens, ou en tous cas fait très mal à la tête comme concept.


Mais quelle est la vraie signfication du signe du temps ? Ce temps gemellaire est-il vraiment orienté inversement (mal de tête en perspective) ? ou est-il une traduction de la nature inversée de la gravitation entre matière et antimatière, passé et futur restant alors sagement à leur place ?


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