Les capitaux qui s’en vont, ça n’est pas surprenant compte tenu de la marmite sociale qui bouillonne et des os à ronger qui perdent des couleurs... Les opportunités du libre-échange facilitent le déplacement.
Ce qui me paraît le plus dramatique c’est l’expatriation des talents.
Il y a de quoi frémir quand on entend des journalistes se réjouir des créations d’emploi pour les dix ans à venir : aides à la personne, aides en tous genres etc... comme si ce pays devenait le champion du métier de « domestique » et perdait ses capacités de production. Renault compte sur ses 4x4 fabriqués en Corée, ses Twingos de Slovaquie ou de Slonénie... pendant ce temps-là de jeunes chercheurs ont à choisir entre des contrats à l’étranger ou des postes à temps partiel en collèges pourris... des pâtissiers s’installent en Roumanie etc... Des industries (le bâtiment) ou des artisanats cherchent désespérément de la main d’oeuvre... des centaines de « CENTRES d’ORIENTATION » effeuillent la marguerite comme si l’emploi était seulement une affaire de psychologie et de motivation personnelle... Le vieillissement des élus n’augure rien de bon, Les présidentielles cachent l’immobilisme d’un Etat prisonnier de lui même... La course aux diplômes masque la mauvaise volonté des Décideurs à se sentir responsables du passage de générations ...
L’Impôt comme suppôt de Satan, c’est commode... Travaillez en Angleterre, faites-vous soigner en France...
Il me semble qu’à tous les niveaux les blocages sont énormes en effet : Le Patronat, l’Etat, la Nomenklatura, la Classe Moyenne, jusqu’aux milieux populaires déshabitués de l’initiative , voire de la dignité... Ne parlons pas de l’Education Nationale... Un bien grand mot pour trop de faiblesses, pas seulement en orthographe !