Bonjour Cova,
Les « sous-chiens » lui paient pourtant son salaire à l’IMA...
"Créé à la fin des années quatre-vingt,
l’Institut du monde arabe a connu vingt ans de succès auprès du public
mais aussi vingt années de déficit. La Cour des comptes y a consacré pas
moins de cinq contrôles, qui pointaient une gestion de la trésorerie
laxiste et coûteuse et des pratiques d’achat et de sous-traitance
contestables. Résultat : un déficit d’exploitation cumulé de 38,5
millions d’euros.
Fondation de droit privé, l’Institut du
monde arabe bénéficie de contributions publiques importantes. Et
principalement de la part de l’État français ! Malgré un accord signé
lors de sa création entre l’État français et les États arabes – une
subvention annuelle à hauteur de 60 % pour la France et de 40 % pour les
pays arabes – ces derniers ne respectent pas leurs engagements. La
France se trouve donc obligée de subvenir aux besoins de la fondation. C’est ainsi que notre pays a versé plus de 100 millions d’euros au titre du fonctionnement de l’Institut
au cours de la décennie écoulée. En 2006, 34 millions d’euros de
contributions des États fondateurs, dont 13,9 millions pour l’Irak et
12,5 millions d’euros pour la Libye, n’avaient toujours pas été honorés.
Les versements manquants ne cessent
pourtant d’être réclamés par Dominique Baudis, président de l’Institut
depuis février 2007. Ces contributions permettraient à l’Institut du
monde arabe de retrouver un certain équilibre financier, et à la France
de réduire sa subvention annuelle, d’un montant de 12,6 millions
d’euros. Ce serait, comme le précise le président de la commission des
finances Jean Arthuis, « une contribution à l’équilibre de nos finances
publiques »."