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Commentaire de suumcuique

sur Que va devenir l'Europe ?


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suumcuique suumcuique 18 décembre 2010 17:07

Je suis un Français dit de Souche, auquel mon ascendance sur le territoire français, date de milliers d’années.

Loin de la cacophonie grotesque du pseudo-débat sur l’« identité nationale » organisé il y a quelques mois par des politicards dont la plupart ne sont pas d’origine française et qui, de plus, ne peuvent pas savoir ce qu’est l’identité, puisqu’ils n’en ont aucune, loin des miasmes médiatiques répandus par l’idéologie multiculturaliste et multiraciale sous-jacente à ce pseudo-débat, il est nécessaire, pour retrouver nos véritables racines, de se référer aux travaux des raciologues de la fin du dix-neuvième et du début du vingtième siècle. "Pour Fouillée le peuple français résulte de la fusion de trois races : Celtes, Germains, Latins. L’aristocratie gauloise descendait des anciens conquérants germaniques et scandinaves ; les paysans gaulois, au contraire, comportaient une forte proportion des occupants antérieurs à crâne rond, surtout de race celte. Plus tard, les nouvelles invasions germaniques, franques et normandes vinrent renforcer l’élément dolichocéphale grand et blond.Le Celte est « pacifique » ; "prudent, prévoyant, il est ménager de lui-même et de ses biens" (p. 109). Tel que le décrit Fouillée, son caractère est presque féminin : douceur, attachement au foyer, rêverie, poésie, religiosité, conservatisme. Au contraire des Celtes, les Nordiques sont parés de toutes les vertus viriles : aventureux, hardis et batailleurs, experts en beuveries et en prouesses amoureuses. Les brachycéphales, souligne l’auteur, ont toujours été dominés par les dolichocéphales, pleins d’audace et d’esprit de conquête, à la volonté impétueuse et aventurière. On constate donc que chez Fouillée l’opposition brun/blond, crâne large/tête longue, Celtes/Nordiques est métaphorisée et prolongée par une opposition féminin/masculin, dominé/dominant, masse/élite. Quant à l’élément méditerranéen, qualifié de « surtout dolichocéphale », il apporte aux Français de précieuses qualités intellectuelles et sociales. Ainsi voit-on que chez Fouillée chaque race a marqué plus particulièrement un niveau du caractère national : Les Latins l’intelligence, les Germains la volonté et les Celtes la sensibilité. La diversité se fond donc dans l’unité. "Cette fusion de trois races devait finir par former chez nous une harmonie rare et précieuse, une sorte d’accord parfait où le Celte donne la tonique, le Méditerranéen la médiante et le Germain la dominante."  Ayant atteint ici un niveau de discussion sérieuse, il convient de faire une pause en critiquant le caractère statique de la conception fouillienne du « peuple français », dans la mesure où, si elle en a bien repéré les trois constituants principaux, elle ne rend pas vraiment compte de leurs relations, de leurs interactions . Élevons-nous donc à un niveau encore supérieur avec Candolle et de Lapouge. "Pour ces derniers, l’histoire de France se ramènerait à la lutte inconsciente des dolichocéphales blonds conte les brachicéphales bruns ; cependant la « sélection sociale » favorise les seconds : "De deux races en compétition, la plus inférieure chasse l’autre" ; dans ces conditions la décadence attend notre pays. Seule une « sélection intentionnelle » pourrait l’enrayer mais elle est impossible en raison de notre double tendance à la ploutocratie et au socialisme. L’avenir dépend de la lutte à l’intérieur même de la nation des deux types, « noble et servile ».

Comme le dit si bien l’auteur de http://www.u-picardie.fr/labo/curapp/revues/root/33/edmond_marc_lipiansk.pdf_4a07ea 6896be2/edmond_marc_lipiansk.pdf, "la position de Fouillée est l’expression d’un libéralisme (il ajoute, naturellement) éclairé". Il en remet une couche en affirmant à juste titre que "Fouillée est apparu ainsi comme le porte-parole de l’idéologie nationale et libérale qui s’efforce de capter le patriotisme au profit de la République", sans s’apercevoir que la République est l’étape politique de transition entre la patria et la dissolution dans le marécage internationaliste. L’histoire est pourtant toujours en train de donner raison à la conception dynamique de de Lapouge. Car force est de constater que la ligne de décadence et de dégénérescence de la France suit exactement la courbe de l’ascension des éléments « celtes » et méditerranéens de la France, des « bourgeois ». Dans « Der Arbeiter », E. Jünger a admirablement fixé les traits du bourgeois en tant que catégorie mentale (notez que Je mets « celtes » entre guillemets car chacun sait que les « Celtes » sont une création du romantisme littéraire et scientifique).
Comme on dit, il fallait de tout pour faire une France. De tout, mais dans un ordre hiérarchique. Les Nordiques en haut (la tête), les « Celtes » plus bas (le tronc) et les Méditerranéens (à ne pas confondre, comme le fait Fouillée, avec les Romains, dont l’aristocratie était originellement nordique) encore plus bas (les membres inférieurs), chacun à leur place naturelle dans la hiérarchie.  Comme dans la fable d’Esope, le tronc a fini par se révolter contre la tête et, une fois que le tronc s’est imaginé avoir pris la place de la tête, ce sont les membres inférieurs qui se sont rebellés contre le tronc, pour, finalement, le supplanter. D’où l’expression "marcher sur la tête". La France agonisante marche toujours, mais sur la tête, uniquement grâce à ces quelques derniers éléments nordiques (nordiques et romains). Lorsque ceux-ci auront été définitivement éliminés, le Frankenstein créé de toutes pièces par la révolution soi-disant française s’écroulera. C’est dans l’ordre des choses.
César, devant la gabegie républicaine, franchit le Rubicon, n’hésita pas une seule seconde à le franchir ; les Nordiques n’hésitèrent jamais une seule seconde à bannir de leur communauté tout élément nocif ; les rois de France, tant que le sang frank coula abondamment en eux, tranchèrent toujours dans le vif. De ce sang porté vers l’action fulgurante quasiment chirurgicale, il ne reste plus que quelques gouttes et, de tous bords, les anti-européistes et les pro-européistes, à l’unisson, déclarent, avec cette sagesse populaire qui leur vient de leurs ancêtres gaulois et bourgeois : « prenons garde aux extrêmes ». Il ne faut surtout pas faire de vagues. Plus de grands hommes, uniquement des larves. Rien ne doit dépasser. Rien ne doit s’élever au-dessus de la médiocrité générale. Fouillée nous décrit à juste titre le Celte comme ayant "un caractère presque féminin«  : »douceur, attachement au foyer, rêverie, poésie, religiosité, conservatisme.« En 2010, le »presque" n’est plus d’actualité. L’actuelle « démonie » de l’économie est intrinsèquement liée aux influences de plus en plus féminines qui s’exercent sur les sociétés occidentales, que ce soit par l’entremise du substrat européen pré-nordique ou par l’entremise des « nouveaux arrivants », dont les valeurs, en dépit d’un machisme de façade, sont essentiellement matriarcales.


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