C’est tout à fait faux de comparer la concurrence pure et parfaite avec la sélection darwinienne !
La concurrence pure et parfaite est un idéal de civilisation : les talents y sont reconnus, au lieu qu’ils soient brimés par une élite oligarchique, chacun peut faire valoir ses compétences, se former et prendre sa revanche sur les échecs du passé. Seul problème de la concurrence : elle oblige chacun, du bas au sommet de l’échelle, à se remettre perpétuellement en cause. Mais au fond, n’est-ce pas cela l’égalité ???
De plus aucun libéral n’a jamais nié l’intervention de l’Etat, sauf dans les caricatures faites par Hitler ou Lénine. Par exemple, si vous lisez « The road to serfdom » de Hayek, disponible sur internet, vous verrez que la seule chose qu’il demande est que l’Etat se focalise sur ce qu’il peut faire mieux que le privé : en particulier le traitement de la pauvreté, ou la signalisation sur les voies de circulation...
Eh oui ! être opposé à la concurrence est simplement le point commun entre marxistes et nazis ! Je crois comprendre cependant votre texte : pour accepter l’effort demandé par la concurrence, il faut que l’ascension sociale existe.
Pour cela, l’Etat peut développer les bourses d’éducation, encourager le droit à la formation, pratiquer la discrimination positive et beaucoup d’autres choses qui ne sont pas contraires du tout au jeu de la concurrence, mais visent au contraire à éviter que certains soient évincés du jeu de la concurrence en raison de leur naissance ou de leur couleur de peau.
Quant à être opposé au darwinisme, c’est votre droit, mais vous rejoignez sur ce terrain les ultra-conservateurs américains qui veulent remplacer l’enseignement de l’évolution darwinienne par le créationnisme biblique.
Pitié !