@ Equinox,
vous dites : « Premièrement, une remarque d’ordre général : il arrive parfois que les
»médias mainstream occidentaux" comme vous dites aient raison. Prendre
la posture systématique de celui qui s’oppose au point de vue dominant
peut vous rendre éventuellement sympathique, mais ne garantit pas que
vous visiez juste...« . Et vous pensez vous être dans le juste car vous épousez la version officielle ??
Et puis vous dites : »j’ai du mal à vous suivre quand vous affirmez que « la publication de ces résultats n’a pas suivi la procédure légale... » « alors que » ...le taux de participation à ces élections a été supérieur
à 80% ; les gens se sont déplacés en masse pour exercer leur droit. On a
une Commission électorale indépendante (CEI), qui déclare
Alassane Ouattara vainqueur, avec 54,1 % des voix, contre 45,9 % pour le
président sortant et vous prétendez que les formes n’ont pas été
respectées ?? Il ne faut pas se tromper, c’est dès le lendemain, lorsque
le Conseil constitutionnel, très proche comme vous le savez de Laurent
Gbagbo, a invalidé près de 600 000 voix, soit environ 13% des suffrages
exprimés, et proclamé le président sortant vainqueur de l’élection avec
51,4 % des voix, que le vote des Ivoiriens a été confisqué...".
Mais vous êtes absolument à l´ouest en suggérant que le fait que les ivoiriens aient répondu en masse à cette élection, est la caution légale de la validité de ce scrutin. Je vous rappelle que même en France seul le conseil constitutionnel est habilité à publier les résultats, en se reservant le droit d´annuler les votes litigieux (Cf. les votes dans les zones contôlées par les rebelles où les partisans de Gbagbo et militants d´autres couleurs que celles de Ouatarra ont été victimes de violences). Mais pour vous le parti prix de l´occident contitue qu´une legitimation électorale.
Apparement il sera difficile de vous convaincre du contraire, mais c´est la France qui perdra encore un peu plus pied en Afrique au profit des pays émergents, plus soucieux de rapports basés sur l´égalité.
Bien à vous,
Léon-Lévis