Bel exercice de propagande d’extrême-gauche, qui confirme l’opinion générale qui veut que les extrême se touchent, et montre bien que tous ceux qui se sont pas « amis » avec eux sont forcément des ennemis...
Mais bon il faut quand même recadrer correctement les choses. L’ Espagne n’est pas l’ Allemagne Nazie, et la France actuelle n’est pas celle du Maréchal !
De quoi parlons nous actuellement ?
Batasuna, qui a porté divers autres noms, est un parti politique. Rien ne serait plus respectable, simplement Batasuna
- Est un cache-sexe derrière lequel se trouve l’ ETA, une organisation terroriste qui use de moyens violents pour arriver à ses fins : un Pays Basque indépendant sous sa « bienveillante » direction politique et économique.
- Refuse de condamner les actes terroristes violents de l’ETA, au motif qu’il serait préférable de condamner tous les actes violents de toutes les parties.
C’est, à la limite, compréhensible. Pourtant, Batasuna ne le fait pas.
Pourquoi donc ? Pourquoi ne pas dénoncer, comme ils en font la profession de foi, les violences policières espagnoles, réelles ou supposées ?
Parce que cela, selon leur propre credo, supposerait de dénoncer aussi les violences de l’ ETA ?
On voit donc la véritable idéologie de Batasuna : soutenir sur le plan politique le combat mené par l’ ETA, un groupe terroriste qui n’hésite pas à poser des bombes ( 4 enfants tués à Saragosse en 1987. Ou est la justification de la lutte anti-franquiste ? ) et à tirer dans le dos, faisant près de 800 morts, civils ou militaires, personne actives ou « juste » leurs conjoints.
De plus, ETA se fournit en argent de façon très respectable : racket ( sous le nom d’ impôt révolutionnaire : tu donnes ou on te tue ), rançons d’enlèvements, trafics divers et variés (armes, drogue). Tout pour accroitre sa respectabilité.
Pour cela, le groupe est considéré comme criminel ( on le serait à moins...) et ses partisans et membres recherchés pour complicité.
Et il n’est pas anormal qu’une française soit poursuivie par la justice espagnole : en apportant son soutien à un groupe terroriste, elle viole les lois espagnoles. Il n’y a aucune raison pour que son sort soit différend du français qui viole les lois malgaches et se fait demander en extradition par Antatanarivo.
Et ne venez pas pleurer sur l’infortune politique des Basques.
Depuis la fin du franquisme, le Pays Basque est la région espagnole qui jouit de la plus forte autonomie politique et financière de toutes les régions de ce pays. Les basques peuvent voter librement pour tous les partis basques qu’ils veulent, du moment qu’ils ont renoncé et condamné la lutte violente.
03/11 15:06 - dom y loulou
nous écrit bisounours, bien au chaud, ses vomissures contre lui-même
05/01 00:25 - Joan Luc
L’Espagne n’est peut-être pas l’Allemagne nazie mais elle a du mal à tourner (...)
22/12 12:11 - pastori
replier ne sert à rien car ce ne fait que donner plus envie de lire le post.
22/12 12:08 - pastori
trop de repliages sur ce fil. pour parler d’un sujet aussi grave il faut bien le (...)
22/12 11:57 - Mmarvinbear
22/12 10:47 - ADNdidiot
@Carland Je ne comprend rien à tes repliages, en quoi nos propos méritent-ils cette censure (...)
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