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Commentaire de suumcuique

sur L'église, grande manipulatrice


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suumcuique suumcuique 24 décembre 2010 19:17

"Aux yeux de Celse , les chrétiens croient adorer un être divin  ; ils n’adorent qu’un mort qui n’est nullement ressuscité :

"Vous adorez un homme plus misérable que les véritables fantômes eux-mêmes et qui n’est plus un fantôme, mais en réalité un mort (nékron sébontes)" (C.C., VII, 36 et 40).

(Cf. aussi VII, 68 : "Et certes on le convainc manifestement de n’adorer ni un dieu, ni un démon, mais un mort (alla nekron sebontes)" (aussi : C.C. III, 41 et 43).

Et ce mort n’est pas ressuscité, ce qui a inspiré à Renan cette réflexion :

" Il faudrait d’abord peut-être examiner si jamais homme réellement mort est ressuscité avec le même corps. Au besoin, pour mettre sa divinité en pleine lumière, il aurait dû disparaître tout d’un coup de dessus la croix. De son vivant, il se prodigue ; mort, il ne se fait voir en cachette qu’à une femmelette et des comparses. Son supplice a eu d’innombrables témoins ; sa résurrection n’en a eu qu’un seul. C’est le contraire qui aurait dû avoir lieu " [C.C. II, 54, 55, 63, 67, 68, 70 et V, 51, dans Renan, Marc-Aurèle (p. 939)].

Qui plus est, ce mort a vécu et fini misérablement  : " Vous présentez comme Dieu celui dont la vie fut très infâme et la mort très lamentable" (C.C. VII 53).

" Au cours de sa vie, il ne gagna qu’une dizaine de mariniers et publicains des plus perdus, et encore pas tous " (C.C. II, 46).

" Jésus s’étant attaché dix ou onze hommes décriés, publicains et mariniers fort misérables, s’est enfui avec eux deçà et delà, mendiant sa subsistance d’une manière honteuse et sordide..." (C.C. I, 62 / R.C., 26, p. 363).

Peut-on trouver un écho atténué de cette allégation dans cette parole de Jésus déplorant que "les renards ont des tanières, et les oiseaux des nids, mais le Fils de l’Homme n’a pas où reposer sa tête" (Mt. VIII, 20  ; Lc IX, 58) ?« 


On peut croire ou non, croire en Jésus-Christ ou ne pas croire en Jésus-Christ, mais il reste que, lorsqu’on se donne la peine de consulter les sources premières, de Tacite à Celse en passant par Juvénal, on découvre que, aux yeux de tout Romain bien né de l’époque, les chrétiens ne furent jamais qu’un bande de rebelles moyen-orientaux.

Pour un début de discussion sérieuse du problème chrétien et, stricto sensu, judéo-chrétien, car, comme l’islam, le christianisme, n’est qu’une secte juive, voir http://cercle.ernest-renan.assoc.pagespro-orange.fr/Celse.htm/

Ceux et celles qui s’intéressent à la question de savoir si Jésus-Christ fut un personnage historique liront avec profit http://surya-ebooksforu.blogspot.com/2010/04/christ-conspiracy-greatest-story-ever.html/ non pas pour la thèse absurde de la chercheuse qui a pondu le livre en question, mais pour le nombre impressionnant de citations qu’il contient de sources premières indiquant que la plupart des premiers chrétiens, y compris les pères de l’Église, ne crurent jamais en l’existence de Jésus-Christ.

Ceux et celles qui n’ont pas encore réussi à répondre à la question, posée par des centaines d’ouvrages dilatoires, de savoir comment il se fait que le christianisme a pu s’imposer dans la Rome antique gagneront à lire le classique »les religions orientales dans le paganisme romain« (http://gallica.bnf.fr/ark :/12148/bpt6k5436659be). Le christianisme s’est imposé dans la péninsule italique pour la simple et bonne raison qu’un grand nombre des habitants de cette péninsule étaient alors, comme le christianisme, d’origine moyen-orientale, l’immigration n’ayant pas commencé dans les années 1960. De même, aujourd’hui, l’islam tend à s’imposer en France tout simplement parce que les populations immigrées d’origine asiatique et africaine qui sont généreusement accueillies sur notre territoire sont musulmanes.

Quant au reste, il n’est nullement besoin de lire des livres pour s’apercevoir que, si le christianisme, en tant que religion, comme le communisme en tant que système politique, est mort et bien mort, le message chrétien, judéo-chrétien, lui, n’a jamais été aussi vivant en Europe. L’attitude victimaire des Européens blancs contemporains se lit déjà dans le fameux »tendez la joue gauche« christique ; le culte masochiste de l’étranger, de tout ce qui est étranger, inconnu du monde antique et propagé par le christianisme, se retrouve dans le sentiment pro-immigrationniste de nos contemporains, leur sentimentalisme, leur moralisme, leur infantilisme. L’internationalisme est typiquement judéo-chrétien. Etc.

Les nombreux liens entre le communisme et le christianisme ne sont plus à démontrer (Marx, fait peu connu, fut, dans son adolescence, un fervent judéo-chrétien) :

http://alainindependant.canalblog.com/archives/2008/03/01/8149699.html

En vertu de tout cela, le judéo-christianisme, à un point de vue européen, apparaît comme une véritable contamination des véritables traditions d’origine indo-européenne.

Deux mille ans après Celse, c’est donc d’une manière parfaitement légitime que l’on peut déclarer, à un point de vue européen : »Il est une race nouvelle d’hommes nés d’hier, sans patrie ni traditions, ligués contre toutes les institutions religieuses et civiles, poursuivis par la justice, universellement notés d’infamie, mais se faisant gloire de l’exécration commune : ce sont les chrétiens (...)."

Delenda Carthago !









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