@ Abou Antoun
Nous sommes globalement en accord. Il y a seulement le mot « repentance » auquel j’ai du mal à adhérer, en ce sens qu’il implique forcément la notion de pêché : on se repent d’un pêché, d’une faute.
Je préfère souscrire à une autre éthique. Il n’y a pas de bien ni de mal en soi. Il n’y a de bien ou de mal qu’en terme de bonheur ou de souffrance que l’on fait à soi-même ou à autrui. Une autre façon de le dire est : il n’y a pas de bien ni de mal ; il n’y a que ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. La repentance devient alors inutile, et peut-être avantageusement remplacée par le fait de corriger la direction des actions, afin de ne pas reproduire une action qui a montré qu’elle ne fonctionnait pas.
Celui qui reproduit encore et encore une même attitude ayant montré qu’elle ne fonctionnait pas, en espérant un résultat différent, alors celui-là est fou (il est dans votre premier point, le déni). A ce titre, nous pouvons dire que nous vivons dans un monde de fous furieux. Que nous sommes dirigés par une bande de fous furieux. Et que nous sommes nous-mêmes des fous chaque fois que nous nous soumettons aux principes, actes et attitudes souscrites par ce système établis par des fous furieux. Qu’ils soient religieux, politiques ou économistes, ou même scientistes.