Monsieur Bilger, merci pour cet article qui traite de ce mal qui pourrit notre société. Je souhaite logiquement parler de l’absence de liberté d’expression dont nous jouissons dans notre pays. De fait, vous survolez cet effet induit, mais en parlez d’instinct en abordant le sujet de la provocation ( déformation professionnel du parquet ou l’auto-censure fait des miracles pour nos gouvernants). Toutefois vous citez presque tout les poncifs qui rongent notre espace médiatique, ou effectivement le vrai provocateur, le fait comme Ménard, mais il n’y a que très peu de place pour ceux comme ce dernier qui ont une parole juste.
Notre espace publique bénéficie de la censure la plus absolue, celle du bien pensant, même sur les forums si vous avez le malheur d’expliquer que vous ne souhaitez pas subir la dictature d’une minorité quelconque en la citant, votre article est presque immédiatement effacé. La France ou le pays de la liberté d’expression choisie. Dès le plus jeune age notre majorité de concitoyens élevés aux grains de la culture de la fausse repentance par une éducation nationale dévoyée par les politiques successives d’abrutissement de la masse. Le but est atteint depuis plus de vingt ans, il y a les sujets ou ne pas être d’accord c’est devenir un paria. En gros aujourd’hui l’excuse de la liberté d’expression ne sert qu’aux censeurs, dûment représentés par nos élites et la masse qui les suit. Notre censure insidieuse est la meilleure du monde puisque appliquée par l’homme de la rue, elle est en lui, désormais comme depuis 30 ans environ appeler un chat un chat devient parfois un délit, enfin cela dépend de qui en parle, car cette situation rend profondément inégaux les citoyens devant la loi. Et tout ça pour quoi ? Pour que notre pays passe de la dictature molle et gauchisante actuelle à sans doute celle d’une autre gauche nationale ?