Une preuve :
Le 17 juin 2010, selon le Daily Mail, le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso a brandit devant les syndicats européens la menace du fascisme pour faire plier toute résistance aux plans d’austérité.
« Lors d’un briefing extraordinaire aux dirigeants syndicaux la semaine dernière, Jose Manuel Barroso
a dépeint une vision ’apocalyptique’ dans laquelle les pays
sud-européens frappés par la crise pourraient subir des coups d’état
militaires ou des soulèvements populaires face à la hausse des taux
d’intérêt et à l’effondrement des services publics causés par la
faillite des gouvernements. (…) John Monks, président de la
Confédération européenne des syndicats (CES) s’est dit ’choqué’ par la
sévérité de la mise en garde de l’ancien Premier ministre portugais.
Monks a déclaré : ’j’ai eu une conversation avec Barroso
vendredi dernier sur les solutions pour la Grèce, l’Espagne, le
Portugal et les autres, et son message a été direct : ’S’ils n’exécutent
pas ces plans d’austérité, ces pays pourraient réellement disparaître
en tant que démocraties. Ils n’ont pas le choix, un point c’est
tout.’ Il est très très préoccupé. Il nous a choqué avec une vision
apocalyptique des démocraties européennes s’effondrant à cause de leur
dette. »
Barroso et tous ceux qui
relaieront ce chantage au nom des marchés financiers sont des menteurs. Il y a bien un choix face à l’austérité : se débarasser
de toutes les dettes toxiques et illégitimes avec une procédure de mise
en faillite organisée des banques au niveau mondial, un Glass-Steagall global.