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Commentaire de verbre

sur « Le data journalisme », nouveau dada journalistique qui brouille l'écoute !


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verbre verbre 2 janvier 2011 12:02
1- est-ce que ces documents diplomatiques américains sont une information extorquée, cette variété d’information obtenue à l’insu et/ou contre le gré du gouvernement des Etats-Unis ? Et dans ce cas, qui l’a extorquée et quels intérêts sa divulgation sert-elle ?
 

2- Ou est-ce que la révélation de ces documents relève du leurre de l’information donnée déguisée en information extorquée ? Et dans ce cas, on se retrouve confronté à la même interrogation : qui a monté ce leurre et au service de quels intérêts ?

[...] Les pouvoirs autoritaires victorieux sont par conséquent ceux qui parviennent à dissimuler leurs plans jusqu’à ce que toute résistance soit devenue futile ou dépassée face à l’efficacité sans fard d’un pouvoir nu.
Cette pratique du secret collaboratif, exercée au détriment d’une population, suffit pour qualifier leur comportement de conspiratif.[...]

auteur : Julian Assange

VOICI UNE PARTIE DE SES COMMENTAIRES SUR SES RECHERCHES

[...]Chaque fois que nous assistons à un acte que nous estimons être injuste et que nous n’agissons pas, nous nous faisons les partisans de l’injustice.

Ceux qui restent de façon répétée passifs face à l’injustice voient bientôt leur caractère se corrompre dans la servilité.
La plupart des actes d’injustice dont nous sommes témoins sont liés à [b]la mauvaise gouvernance, car lorsque la gouvernance est bonne, l’injustice sans réponse est rare.[/b][...]

[...] Par l’affaiblissement progressif du caractère d’un peuple, l’impact de l’injustice signalée mais restée sans réponse est de très loin supérieur à ce qu’il semble de prime abord. [...]

Les États de communication modernes, de par leur échelle, leur homogénéité et leurs excès, fournissent à leur population un déluge sans précédent d’injustices avérées, mais sans réplique apparente. (Note de l’auteur)[..]

[..] Nous devons comprendre quelle structure-clé engendre la mauvaise gouvernance Nous devons développer une conception de cette structure qui soit suffisamment forte pour nous sortir du bourbier des morales politiques rivales et pour accéder à une position de clarté. Plus important encore, nous devons nous servir de ces vues pour inspirer, en nous et en d’autres, un plan d’action noble et efficace qui nous permette de remplacer les structures qui conduisent à la mauvaise gouvernance par quelque chose de mieux. [..]

[...]Lorsque l’on se penche sur les détails du fonctionnement interne des régimes autoritaires, on observe des interactions de type conspiratif au sein l’élite politique, non seulement afin d’obtenir de l’avancement ou les faveurs du régime, mais aussi en tant que principale méthode pour planifier le maintien ou le renforcement du pouvoir autoritaire.

Les régimes autoritaires, en ce qu’ils contrecarrent dans le peuple la volonté de vérité, d’amour et de réalisation de soi, engendrent des forces qui leur résistent. Une fois révélés, les plans qui sous-tendent l’action d’un régime autoritaire provoquent une résistance accrue.

Les pouvoirs autoritaires victorieux sont par conséquent ceux qui parviennent à dissimuler leurs plans jusqu’à ce que toute résistance soit devenue futile ou dépassée face à l’efficacité sans fard d’un pouvoir nu.

Cette pratique du secret collaboratif, exercée au détriment d’une population, suffit pour qualifier leur comportement de conspiratif.[...]

Les conspirations recueillent des informations au sujet du monde dans lequel elles opèrent (l’environnement conspiratif), les transmettent aux conspirateurs, et agissent ensuite en conséquence.

Nous pouvons considérer les conspirations comme un type de dispositif ayant des inputs (les informations au sujet de l’environnement), un réseau computationnel (les conspirateurs et les liens qui les relient les uns aux autres) et des outputs (les actions visant à modifier ou à conserver l’environnement).

Une conspiration autoritaire qui perd sa capacité de penser est impuissante à se préserver face aux adversaires qu’elle suscite.

Si l’on considère une conspiration autoritaire comme un tout, on voit un système d’organes en interaction, une bête avec des artères et des veines dont le sang peut être épaissi et ralenti jusqu’à ce qu’elle s’écroule, stupéfaite, incapable de comprendre et de contrôler de façon suffisante les forces qui peuplent son environnement.

Nous verrons plus tard comment les nouvelles technologies et l’analyse des motivations psychologiques des conspirateurs peuvent nous fournir des méthodes pratiques permettant de stopper ou de réduire les flux de communications importantes entre les conspirateurs autoritaires, de fomenter un fort mouvement de résistance contre la planification autoritaire et de créer de puissantes incitations à adopter des formes de gouvernance plus humaines.[...]

auteur : Julian Assange


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