Vous dites :
"autrefois ,on avait trouvé un remède bien efficace aux crises,on en
créait des diplomatiques ,on exacerbait les sentiments patriotiques,on
se foutait sur la gueule ,ça devenait mondial,ça durait environ cinq ans
le temps de tout casser,d’éliminer les futurs chômeurs qu’il y aurait
eu si il n’y avait pas eu de guerre,et quand le compte de millions de
morts était atteint on déposait les armes puisqu’il fallait tout
reconstruire et redémarrer de zéro,l’industrie,le bâtiment,le commerce
,bref toute l’économie tout ça fonctionnait à fond la caisse,les ennemis
d’hier étaient devenus clients,fournisseurs ou partenaires .
la dernière a fournie nos trente glorieuses«
Apprenez cher monsieur que ce raisonnement, que l’on a tous appris à l’école, est complètement faux. En 1933, aux Etats-Unis, Roosevelt a sauté à la jugulaire de Wall Street avec 1) la commission PECORA , 2) le GLASS-STEAGALL ACT et 3) le retour du CREDIT PRODUCTIF PUBLIC inscrit dans la Constitution des USA.
En quelques années, grâce à la Tenessey Valley Authority et autres engagements de ce type, Roosevelt a fait des Etats-Unis la première puissance physique au monde. Le moment venu, il a pu transformer cette économie productive en machine de guerre contre le nazisme. Suite à quoi, la Belgique adopta en 1934 le Glass-steagall, et en France, le Conseil National de la Résistance le mit de l’avant et le Gouvernement provisoire instaura le Glass-Steagall français sous la forme de la loi 45-15 du 2 décembre 1945, permettant l’émission de Crédit productif public... ce qui permit les 30 Glorieuses, et non la guerre.
[...]
»
la suite on
la connait,chez nous y’a plus rien, plus de ronds,on est dans la merde
et les gouvernements sont obligés de naviguer à vue ,que ce soit la
droite ou la gauche,personne ne peut affirmer de ce que ça va devenir,un
vaste merdier et des guerres civiles ? allez donc savoir !"
Dès 1995, vous pouviez vous réveiller. Il n’est jamais trop tard, mais il va falloir mouiller le maillot.