vous m’avez mal lue, abderraouf, j’ai écris que les lois tirent substance de la charia. (.La charia codifie à la fois les aspects publics et privés de la vie d’un musulman, ainsi que les interactions sociétales) ..quelques exemples donc de l’application de ces « normes » en Egypte pourraient vous éviter de me prendre pour une bille...
En mai 2001, la police a effectué une descente lors d’une fête sur un bateau au Caire, embarquant soixante hommes avant de relâcher les étrangers. Les cinquante-deux hommes restant furent arrêtés et jugés pour des motifs judiciaires vagues tels que « violation des enseignements de la religion », « diffusion d’idées dépravées », « mépris de la religion » et « dépravation morale ».
Les 52 Cairotes furent défendus par des organisations de droits humains internationales telles que Human Rights Watch ou Amnesty International. Ils n’avaient cependant pas de soutien organisé, plaidèrent innocent, et furent jugés par les cours de sécurité de l’état. Des membres du parlement allemand et le président français ont appelé le gouvernement égyptien à respecter les droits de ces citoyens LGBT. Vingt-trois des accusés furent condamnés à la prison avec travaux forcés, tandis que les autres bénéficièrent d’un acquittement
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En 2004, un étudiant d’université privée de dix-sept ans a reçu une peine de 17 ans de prison, dont deux ans de travaux forcés, pour avoir posté un profil personnel sur un site de rencontres gai.
Les réactions du gouvernement égyptien aux critiques internationales furent, soit de nier qu’il y ait de persécution des personnes , soit de défendre leur politique en affirmant que l’homosexualité était une perversion morale