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Commentaire de Xime

sur Et si la Belgique se séparait ? 1ère partie : inventaire des biens


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Xime Xime 7 janvier 2011 20:46

Bonjour à tous,

je suis résident Belge, étudiant en droit et suivant de très près l’actualité politique de mon pays.
Je n’ai pas le temps de lire l’intégralité de l’article et d’en faire l’analyse complète, mais la lecture diagonale de l’article me laisse supposer que l’auteur est bien renseigné et qu’il se fait une très bonne idée de la situation dans les faits.
Mais je me permet d’y ajouter l’ambiance de la situation, en établissant une corrélation entre notre situation politique et la situation économique générale : le gros problème, c’est la confiance.

Un président de parti séparatiste (Bart de Wever) nommé pour diriger les négociations, finalement remplacé par quelqu’un relativement méconnu de la scène politique (Vande Lanotte), dont la note donnée récemment a été refusée - ou soumise à conditions - par tous les partis du pays...
Aucun parti n’ose faire de concessions - pourtant importantes pour réaliser une négociation correcte, toutes les personnes dans un couple seront d’accords là-dessus - parce que si une concession trop grande est faite, et qu’on en vient à un accord, ces partis verraient leurs votes réduits aux élections : la trop grande polarité politique fait qu’il faut quasiment renier un point de son programme pour que l’autre soit d’accord.

En vérité, pour l’instant la séparation de la Belgique n’est pas du tout au goût du jour. Ce que la Belgique - et ses politiciens - veulent, c’est la mise en place d’un gouvernement qui réglera nos différents de manière efficace.
Or, pour certains, la prétendue « trop grande différence économico-socio-culturelle » veut que notre pays soit scindé politiquement parlant, attribuant aux Régions des matières propres à l’État.

Je tiens à rappeler que la séparation d’un pays demande un grand nombre de négociations à propos de toute la politique... Et cela fait plus de six mois que nous ne parvenons pas à nous mettre d’accord à propos d’un seul de ses éléments.
Il faut donc se rendre à l’évidence : Si une séparation est décidée, nous avons encore 10-15 ans (hyperbolique) devant nous avant qu’ils ne se mettent d’accords et que la séparation soit effectivement faite... D’ici là, l’Europe a le temps de se prémunir.

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