@ l’auteur. Je suis étonné par certains éléments de votre raisonnement.
Vous dites que « si nous étions dans le stict cadre d’une compétion nationale les fuites industrielles n’auraient aucun impact concret, y compris dans le domaine de la défense. »
A ce que je sache avant la mondialisation, les différents blocs politico-industriels se livraient à une lutte ardante pour « voler » à leurs rivaux des secrets industriels ayant des impacts dans la défense. La lutte était infiniment plus farouche que de nos jours et les Etats y étaient directement impliqués.
Concernant votre argument sur la délocalisation : vous dites que c’est une trahison des salariés par les Directions, puisque cela permettrait des fuites de diverses technologies. Vous semblez ignorer, ou feignez d’ignorer que dans le cas des délocalisations les technologies concernéessont protégées par des brevets ou qu’elles sont à un niveau de partage sans risques.
Concernant les transferts de technologies vous tenez le même typede raisonnement : ce serait une trahison envers les personnels ! et semblez oublier que loin d’être une perte sèche pour l’entreprise cela est dans certains cas la condition pour lui ouvrir des marchés qui, sans ce transfert, lui resteraient fermés. Fermés veut dire pas de production supplémentaire, donc moins d’emploi.
Bref votre argumentaire repose sur de la casuistique ou sur une réelle ignorance des différences qu’il y a entre une décision voulue, maîtrisée et controlée de communiquer un savoir faire, une technologie et celle, subie et donc sans bénéfices pour l’entreprise et ses personnels.