Je constate que mon article fait réagir, débattre et c’est tant mieux. C’était son but que de lancer le débat.
Et de nombreux commentaires sont constructifs, qu’ils viennent compléter mon propos où y apporter des nuances.
En effet, confondre totalement les lois naturelles aux lois qui régissent les sociétés humaines n’est pas à faire, ce que je précise d’ailleurs. Il y a une différence entre « nature » et « culture ». Mais ce n’est pas moi qui essaie de faire croire que la mondialisation sous sa forme libérale est « inévitable », ou « naturelle ».
Cependant, l’humain reste un animal, même s’il est différent des autres et certains phénomènes se retrouvent à tous les échelons du règne animal : concurrence, coopération... Reste à savoir si nos sociétés doivent aller dans le sens de la nature, où faire en sorte de favoriser les bons penchants de la nature (entraide, solidarité,...) et en limiter les mauvais.
Les néolibéraux (le préfixe néo est important, car les « néo » ne sont pas les libéraux des débuts) mettent en avant l’idée de concurrence parfaite, ils veulent l’étendre à tous les domaines de l’économie. On dirait que pour eux interroger cette notion signifie qu’on préfère l’interventionnisme et le contrôle de l’Etat partout. Comme si tout le monde raisonnait comme eux, c’est à dire en noir et blanc et en bien et mal, sans nuances.
Mais comme dit le proverbe latin « in medio stad virtus » : il vaut mieux réfléchir à l’équilibre (qui ne se fait pas « naturellement » ou par l’intervention d’une « main invisible ») à donner entre concurrence, Etat Providence et coopération, entre liberté, égalité, et... fraternité. C’est ça l’idéal de la République !