@ Dume, si nous dialoguions lors d’une réunion ouverte aux citotens, je ne vous raconterais pas non plus ma vie qui n’est pas le centre d’intérêt, j’ose espérer que les idées sont plus essentielles que le c.v (réel ou inventé-virtuel)...
Que mes propos soient trop fouillés/alambiqués à votre sens expliquerait que vous ayez lu en diagonale à ce qu’il semble. « Simplement, à propos d’APOLITIQUE qui aurait selon vs des connotations »anarchistes de droite« » dixit Dume... Pouvez-vous me dire où j’assimile l’apolitique à l’anarchisme de droite (non sens pour ma conception et de l’apolitique et de l’anarchisme qui ne sauraient avoir étiquette... politique ; droite, gauche, etc).
Je remets donc ce passage :
... L’apolitisme n’est pas une absence d’opinions politiques mais un refus clair et assumé de participer à la citoyenneté, c’est à dire à la vie de la cité. Être apolitique, cela veut dire « sortir du champ politique », par ce fait, on ne peut donc pas prétendre à exercer des pouvoirs ou bénéficier des avantages issus du « politique ».
Ceci étant dit, les liens entre anarchisme et apolitisme sont réels mais très complexes. Il va falloir revenir un peu en arrière et reparler de l’anarchisme.
L’anarchisme a comme première volonté de refuser toute forme de domination. Toute forme de domination c’est à dire : intellectuelle (chaque pensée est unique), individuelle (égalité de tous les êtres entre eux), sociale (aucune administration humaine ne peut se prévaloir de droits sur ses administrés y compris celles judiciaires et religieuses), politique (aucune loi ne peut contraindre la liberté d’un seul être), morale (rien n’est supérieur à l’humain pas même Dieu) et économique (un seul ne peut pas se prévaloir de posséder le bien de centaines d’autres).