À Louise
Après ce qui
m’est arrivé, pour m’aider à comprendre le mode de fonctionnement et surtout de
penser des psychiatres, j’ai acheté le manuel de psychiatrie Henry Ey, P.
Bernerd et CH. Brisset, éditions Masson, un recueille de 1166 pages.
Édifiant !
À en croire ce qui est écrit, il y aurait 63 400 000 (source INSEE, 1er
janvier 2007) de malades mentaux en France, chacun y a sa place et pourra s’y
reconnaître, même le nourrisson qui vient de naître à déjà des pathologies
liées au simple fait d’être nourrisson.
Après mes
quelques rencontres avec des psychiatres et la lecture de ce manuel, je peux affirmer
sans complexe, ni prétention (opinion personnelle) que la pathologie du psychiatre et de voir, en chacun de nous, un malade mental,
même si ce n’est pas le cas (certainement la déformation professionnelle des
psychiatres).
Et la vérité
n’est pas essentielle pour la détermination de la conviction du psychiatre du
bien-fondé qu’un « sujet » (oui
sujet, pour ces gens nous ne sommes que des sujets) doive ou non
recevoir de soins.
Elle repose plus
sur une réflexion et une capacité de discernement du psychiatre, dans l’observance
de la personnalité du « sujet », que
le « sujet » réclame la vérité pour la reconnaissance de son innocence
et ainsi démontrer que sa psyché est saine, n’a aucune importance, seule la
conviction du psychiatre détermine sa conduite, question d’indépendance
médicale, même envers le malade.
Mais êtes-vous seulement psychiatres ma
chère louise ?