@ JL
Je vais partir de votre axiome :
« Par ailleurs, l’intérêt collectif n’est JAMAIS un donneur d’ordre. »
Je vous recommande la lecture de « The Hellhound of Wall Street » par Michael Perino. Ce livre raconte comment, aux Etats-Unis, en janvier 1933, la veille du jour où le procureur Ferdinand Pecora fut contacté par le sénateur Norbeck pour mettre JP Morgan à genoux devant les médias du monde entier et entrainant la fermeture de Wall Street, la veille donc, l’ensemble des médias, de la population et Wall Street bien évidemment tenait votre discours : « Par ailleurs, l’intérêt collectif n’est JAMAIS un donneur d’ordre. »
Grâce à cette action politique d’intérêt public, les Etats-Unis, grâce à l’émission de crédit productif de type hamiltonien, devinrent la première puissance économique (puis militaire pour éradiquer le fascisme européen) du monde. Prenons même beaucoup plus de recul : c’est un donneur d’ordre public, Roosevelt, qui, en soutenant la Commission Pecora, fit qu’un pays devint la plus puissante économie productive et en faveur de l’intérêt général que l’histoire de l’humanité avait jamais connue.
Ironie de l’Histoire : c’est cette puissance publique de type hamiltonienne et d’inspiration westphalienne qui vint à bout... des donneurs d’ordre oligarchiques et schachtiens (Hjalmar Schacht, le banquier d’Hitler, fut promu par Keynes) en Europe.