Voilà qui est bien vu ! 
Toutefois si
la démonstration de notre auteur débouche elle n’est pas pour
autant magistrale. Il faut dire qu’après plus de trente ans d’un
néo-libéralisme mafieu et ses sophismes justificatifs implacables
l’épreuve était difficile. Marx lui-même n’avait jamais osé
imaginer que le capitalisme tournerait ainsi à l’arnaque pure et
simple !
Le premier paragraphe de l’article pose
bien le constat mais après ça se mélange quelque peu. Oui, nous
vivons bien des arnaques pures et simples, Oui, les ouvertures que
permet le crédit sont exploitées à fond par de véritables escrocs
et Oui la classe politique collabore à ça !
Par contre à propos de « mesures
prises par les gouvernements »... Quelles mesures bon sang ? La
politique de cette époque et encore de l’actuelle consistant à
supprimer toute mesure justement ! Les gardes-fous et autres
règlements mis en place pendant la parenthèse du front populaire et
à la libération avaient été fallacieusement présentés comme des carcans
nuisibles à l’intérêt public (en fait des limites contrariantes pour leurs sales projets !). Je présume que c’est à ça que
pense l’auteur ?
Par ailleurs les considération sur
l’essence et autre entourloupes classiques n’ont rien à voir. C’est
bien moins grave. Nous sommes là dans des dérives déjà vu au XIXe
siècle et vécues par exemple dans les romans de l’époque comme "Au
bonheur des Dames" par exemple.
« Les justes étant écartés des
lieux où se dessine l’opinion. » Je présume que les « justes »
sont les contradicteurs potentiels tels que certains syndicalistes et
certains économistes honnêtes (rare) effectivement soigneusement
longtemps tenus à l’écart des médias !