Je suis d’accord qu’il ne faut pas confondre syndicats et leurs dirigeants, mais force est de constater que les dirigeants syndicaux ont affaiblis l’action contre la réforme de la retraite en émiettant les jours de grèves.
On a eu quoi dans l’année 6 à 10j étalés, le mouvement aurait été beaucoup plus efficace avec une ou deux semaine d’affillée (sachant que dés qu’un volcan entre en activité ou qu’il neige, 2 ou 3j sans aéroport, et c’est « la catastrophe économique ») , je l’ai dit et redit aux syndicats de mon travail et ils étaient d’accord, mais la base est tellement déconnectée des instances dirigeantes que c’était un voeux pieu. Et d’ailleurs, l’idée de grève reconductible à systématiquement été repoussé.
Et pourtant j’ai quand même manifesté, mais avec le recul, on a vraiment l’impression d’être pris pour des cons.
Pourquoi aller faire grève pour une avancée sociale nulle ou négative et une perte sèche de son salaire (que personnellement je pourrais me permettre) ?
Pas la peine de chercher plus loin la démotivation des militants.
On peut légitimement se poser la question d’une collusion entre les dirigeants politiques et économiques d’une part et des syndicats d’autre part qui sont aussi des lieux de lutte de pouvoirs.
C’est pour cela que je trouve l’analyse d’Alpo47 particulièrement pertinente, même si les circonstances dans les 2 pays ne sont pas les mêmes.