« Lorsqu ’une école confessionnelle signe un contrat d’association avec l’état, elle s’engage à ne pas réclamer un certificat de baptême à l’embauche. Elle continue cependant souvent à le faire. »
Voilà le type d’assertion qui décribilise totalement votre propos. Les enseignants du privé ont passé au préalable un concours équivalent du CAPES où en aucune manière on ne leur demande leur certificat de baptème avant ce concours (donc à l’université).
D’autre part « laïcité », ne signifie pas « oubli du passé » ce passé étant à l’origine de ce que l’on est. Notamment pour les fêtes religieuses qui sont le résultat de siècles et de siècles de pratiques et qui constituent des repères pour toute une population. Ces repères pouvant être perçus positivement (pour les croyants), négativement (pour les athées), ou de façon neutre (pour les vaguement croyants /non pratiquants). D’ailleurs si la loi de 1905 a maintenu ces repères c’est probablement parce qu’elle avait conscience de ces racines chrétiennes au même titre que cette religion a incorporé dans ses rites certaines traditions païennes très vivaces dans la population.
Alors « une religion qui cesserait d’être favorisée par rapport aux autres n’en est pas forcément opprimée », certes, mais ce sont ceux qui se reconnaissent dans ses traces et à qui l’on impose des références totalement étrangères qui le deviennent. C’est là tout le problème du moment.