Bonjour à tous,
voici un un article que tous ceux qui sont soucieux du non respect de la laïcité en même que de la dilapidation des acquis du CNR sont invités à lire :
« On constate finalement qu’en France, aujourd’hui, la condamnation des propos ne s’applique pas à ceux qui appellent à la haine et à l’exclusion doctrinaire d’une partie de la population, mais à ceux qui défendent la paix et le respect des lois internationales. Volonté de détruire coûte que coûte les acquis du CNR : un exemple qui fait froid dans le dos »
Extrait : « L’affront que des élus UMP ont infligé à des résistants d’hier et d’aujourd’hui, chenus, certes, mais toujours engagés pour défendre les principes mêmes énoncés par le CNR, s’il est méprisable, n’est pas une surprise.
En revanche, le départ du sous-préfet n’est pas, lui, digne d’un représentant de la République, censé être à l’écoute de tous les citoyens et observer, en tant que serviteur de l’Etat, la neutralité que lui impose le principe de laïcité.
(Curieux, tout de même que le principe de laïcité, dont tout le monde se prévaut pour justifier tout et n’importe quoi, soit violé dans l’indifférence quasi-générale par ceux qui doivent l’appliquer à eux-mêmes et le faire appliquer). » (fin de citation)
nb. Il y est question entre autres, de Stéphane Hessel, mais aussi d’Alain Minc et de son père ...
Pour en savoir plus, lire aussi l’article publié sur Médiapart :
L’ « Affaire » de Signes (par Bernard Oustrières)
extrait : « L’ANACR rend chaque année hommage aux dix maquisards assassinés par les nazis à la ferme de La Limatte, près de Signes dans le Var, le 2 janvier 1944. La cérémonie se déroule selon un protocole quasi-immuable : rassemblement et dépôts de gerbes au pied de la stèle où sont gravés les noms des martyrs et celui du berger venu les prévenir de l’arrivée des Allemands ; défilé dans les rues du village ; nouveaux dépôts de gerbes au monument aux morts ; recueillement dans le cimetière devant la tombe des Résistants ; enfin, discours et vin d’honneur dans une salle municipale. Cette manifestation annuelle, qui revêt un caractère sacré pour les Résistants, leurs familles et les amis de la Résistance du Var, attire toujours de nombreux élus auquel se joint le représentant du préfet.
Rien ne laissait présager que la dernière commémoration, le 2 janvier donc, donnerait lieu à un vif incident. Qui l’a provoqué ? Est-ce le discours iconoclaste de la présidente départementale de l’ANACR, Claude Roddier, résolue à dénoncer l’hypocrisie de ceux qui laissent « se dissoudre la France » ou bien, très en amont, ceux-là même qu’elle a dénoncés parce qu’ils ont déclaré une guerre totale au programme du Conseil national de la Résistance ? La présidente, rappelant que les martyrs de la La Limatte avaient aussi combattu pour l’instauration d’un monde plus heureux, expliqua que les Résistants et leurs amis ne pouvaient plus longtemps accepter ces atteintes réitérées aux acquis du CNR, en particulier les mesures contre les retraites et le démantèlement en cours de la Sécurité sociale. Présents à la tribune aux côtés de Claude Roddier, le représentant du préfet et la députée de la circonscription, Mme Josette Pons, donnèrent très vite les signes les plus évidents d’une grande nervosité. La présidente continuant d’appeler un chat un chat, tous deux se levèrent bientôt pour quitter la tribune et la salle, marquant leur désapprobation. Situation inouïe que le maire de Signes, Jean Michel, écartelé entre ses devoirs protocolaires et ses propres engagements de fils de Résistant, eut bien du mal à arbitrer. »