La « merde infâme » est uniquement distillée par ceux qui prétendent tout et n’importe quoi en dépit du bon sens, et qui de cette façon contribuent directement à tuer des milliers de personnes de par le monde en favorisant de façon indirecte l’extension de l’épidémie comme l’a fait l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki dont les croyances « traditionnelles » ont directement contribué à contaminer des milliers de ses concitoyens, hommes, femmes et enfants.
On peut aussi citer sa ministre de la santé, Manto Tshabalala-Msimang qui préconisait en guise de soins l’ail, l’ huile d’olive et le citron...
Inutile de préciser que tous ceux qui ont suivi les conseils de la Bachelot locale sont morts plus rapidement que les autres. Notons aussi avec ironie que cette dernière, chantre de la nourriture saine et équilibrée, est morte des suites d’une cirrhose alcoolique...
L’ AZT est une molécule découverte en 1964. A l’origine, elle a été dévelloppée pour lutter contre le cancer mais comme la molécule n’était pas efficace et que les effets secondaires indésirables étaient nombreux, la molécule a été écartée des traitements (c’est pas aux labos Servier que ça arriverait, soi-dit en passant...) et s’est retrouvée dans les tiroirs.
Quand le virus du SIDA a été identifié, les laboratoires du monde entier ont testé les molécules déjà connues pour voir si par hasard une d’entre elles n’avait pas un effet.
En 1985, la preuve a été fait que l’ AZT constituait un traitement efficace pour limiter la multiplication du virus et restaurer le système immunitaire, du moins en partie. Les délais de test et de validation fait que l’AZT est rendu accessible au public en 1990.
C’est dès ce moment là que les patients traités avec l’ AZT voient leur mortalité s’effondrer et leur qualité de vie améliorée, en dépit des effets secondaires dues à la molécule d’une part, et à une posologie pas forcément adaptée d’autre part. Mais bon que voulez-vous, faut bien tester, au début, on tatonne...
Rapidement, les médecins apprennent à doser correctement la molécule, et surtout à l’associer à d’autres pour en améliorer l’efficacité et en réduire les effets indésirables : c’est la naissance des thérapies combinées qui existent aujourd’hui.
C’est l’émergence de ces trithérapies qui a achevé de convaincre le Groupe de Perth qu’il soutenait une thèse erronée en réfutant le rôle du VIH dans le rôle du SIDA.
Dans ce groupe, il ne reste aujourd’hui pratiquement plus personne, et ceux qui s’accrochent à leur thèse n’ont rien d’autre à opposer que leur conviction.
Aucune étude scientifique, aucune donnée fiable pour soutenir leurs croyances. Rien que leur obstination aveugle à ne pas vouloir reconnaître qu’ils se sont trompés.