Super article sur le foot et les hooligans !
Croire que la « sortie » est au bout du tunnel politique, alors que ça se castagne autant pour la place chez des postulants - dont aucun n’en a rien cirer de vous - que dans le peuple pour choisir le « moins pire » de ceux qu’ils acceptent pour les soumettre, sans comprendre que c’est là la (plus grande ?) force des « dirigeants »... Eux ou nous, même combat (? !).
Ce qui est sûr, en survolant la foire d’empoigne, c’est que le fond de commerce des politiques (sans aucune exception) n’est pas prêt de disparaitre : diviser pour régner.
Pré-occupation des Français ? Mais ils sont déjà occupés...
aussi par la peur de l’autre et la suprématie de leur propre chapelle, chacun la sienne, pourvu qu’on puisse en prendre un à « parti », même l’auteur de l’article y a droit.
Vivement que les nanards chient sur le pouvoir - sur tous les pouvoirs - quel(s) qu’il(s) soi(en)t !
Allons z’enfants des partis, en guise d’intermède, un petit devoir de philo :
(Pour les gouverneurs (ici français) du XXIè siecle, occulter les mots entre*).
« Aux uns, il convient par nature *de goûter la philosophie et* de commander dans la cité, aux autres de ne pas y toucher et de se soumettre à celui qui commande » (République, IV).
Cette thèse selon laquelle il y aurait des natures faites pour commander est sans doute aujourd’hui la thèse de Platon la plus décriée, parce que nous sommes spontanément démocrates. Peut-elle être défendable ? Et surtout, à quoi peut-elle encore nous servir aujourd’hui ?
C’est quand qu’on ressert les rangs des peuples pour « nous » au lieu de se battre pour « eux » comme des égaux autistes ?