I had a dream. j’ai rêve que le penpère et lepenfille discutaient :
-« on va sortir de l’euro. c’est porteur ! »
-« non père, on ne pourra pas en réalité. marché oblige. nous sommes de droite, diable ! mais laissons croire... »
-« alors sortons de l’europe ! »
-« on ne pourra pas père. notre milliard d’excédents profite aux agriculteurs. ils sont de droite comme nous et ils vont nous quitter et tout casser. mais laissons croire ».
-« alors, le pouvoir d’achat ! augmentons les salaires. »
-« non père, pas possible. les entreprises sont de droite comme nous. elle vont nous sabrer, délocaliser. »
-« alors, l’immigration. on bloque tout ! »
-« non mon père », les entreprises en ont besoin, et ce sont eux nos patrons. mais laissons croire«
- »alors la racaille ! on les expulse tous !«
- »non mon père, on ne peut pas expulser des français. vers où ? à part quelques roms.. mais laissons croire.«
- »alors tout sur l’insécurité. karcher ! embauchons des centaines de milliers de policiers« .
- »non mon père, on n’a pas le sou, et il faut supprimer ces fainéants de fonctionnaires. mais laissons croire«
- »l’islam ! voilà la solution ! on les vire !
-non mon père. la plupart sont français. mais on va faire un exploit : libérer les rues encombrées de prieurs !«
- »la laïcité alors. interdisons les religions dans la sphère publique !«
- »non mon père, que va devenir notre sainte jeanne d’arc ?«
- »mais alors ces gogos, ils vont voter pour nous pour quoi faire ?«
-pour avoir pire. mais à nous les honneurs. mais laissons croire, fais nous encore un peu de cinéma, dérape, ça amuse les gogos et ça évite de faire parler du programme qu’on n’a pas ou si peu, en tout cas peu réalisable. »
Calmos qui a tout entendu poussa un miaulement terrible en criant :« à bas le front » ;
je me suis réveillé en sursaut, constatant que tout était vrai, sauf le cri de calmos
