Il est de bon ton à la Cour de Belgique de se montrer proche de l’Opus Dei et des milieux ultra-conservateurs. Prince gaillard comme son fils Laurent qui défraye la chronique, Albert a couru le guilledou, s’est conduit comme un mufle avec la fille qu’il a eu hors mariage et préférait les cavalcades à moto à celles du pouvoir, un pouvoir qui lui est tombé dessus à la mort inopinée de son frère Baudouin.
Devenu Roi, il a bien dû se montrer plus catholique que le Pape et ce n’est que sur le tard que la Belgique sut que, lui qui symbolisait l’unicité de notre grande famille, il ne méritait pas tout à fait d’en être accolé à l’image.
Que voulez-vous ...le jésuitisme, c’est si chrétien.
Soyons clair : clé de voûte de nos institutions, il n’a plus de royaume où les faire appliquer. La Flandre court droit à l’indépendance et son combat aux relents néo-fascistes, dont je vous ai déjà parlé en ces colonnes, n’a qu’une seule visée : l’appropriation de Bruxelles et sa périphérie.
Au mépris de ses citoyens, de l’Europe et même de la démocratie tout court.
L’annexion, l’ultime combat... Le jour proche où nos socialauds - c’est ainsi qu’on le nomme ! - leur auront vendu notre dignité francophone, Albert n’aura plus qu’à se retirer en sa belle villa de Grasse, car la Flandre sera devenue de facto une république.
Et nous plus rien sinon des sous-hommes, des européens en quête de Nation...