@ titi, je vais faire court :
le deal entre des citoyens et l’Etat c’est « un peu moins de liberté en échange d’un peu plus de sécurité ».
- Pour assurer ses missions de sécurité, l’Etat « fonctionne », c.à.d produit des services, des assurances, des garanties, des investissement., etc.
- La liberté sur le plan économique passe par l’argent (la moitié du deal) !
- Et enfin, les sercices publics (biens, services, santé, investissements, grands travaux, etc .) sont "socialisés, c’est-à-dire que chacun paie, non pas selons ses besoins, mais selon ses moyens.
Ceci explique à quoi sert l’impôt et pourquoi il est légitime et juste dans son principe. Y trouvez vous à redire ?
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Allez, spécialement pour vous : vous vous reconnaitrez, j’en suis sûr !
« C’est un événement politique » Jeudi 28 octobre 2010 // L’appel dans les médias. Roland Gori, psychanalyste, professeur de Psychopathologie à l’Université d’Aix-Marseille et animateur du mouvement « l’Appel des appels », pour une insurrection des consciences, analyse le mouvement de contestation. : « Depuis le début des années 1980, nous sommes entrés dans une nouvelle culture, celle du capitalisme financier où les valeurs de mobilité et de flexibilité, de performance, de profit à court terme et du « tout jetable » expose davantage les individus et les populations à la précarité sociale et à l’humiliation civile. Une culture qui tend à transformer l’humain en instrument, en moyen, pour l’argent de se reproduire. A cette chosification de l’humain, à cette marchandisation de la nature et du vivant, s’ajoute aujourd’hui le scandale qui fait que les taux de profit résultent de spéculations virtuelles, abstraites, purement financières, stériles, puisqu’elles n’exigent pas nécessairement la production de biens matériels ou symboliques. La volonté politique d’un État républicain aurait dû se manifester par des interventions limitant ce pouvoir abusif de la finance. Bien au contraire, depuis les réformes engagées avec le gouvernement Reagan, Thatcher et plus récemment en France, l’Etat s’est désisté au profit de ces puissances financières et commerciales en démantelant les services publics et en essayant de leur inculquer une nouvelle vision du monde, une métaphysique néolibérale où le marché financier est roi. A l’instabilité économique et au dispositif de soumission sociale de l’évaluation généralisée s’ajoute la fabrique de l’opinion par des médias qui perdent toujours plus le sens de l’analyse critique et politique propre au journalisme pour se rapprocher davantage de l’exploitation des faits divers et des émotions collectives qu’ils mobilisent. Le « fait divers fait diversion » disait Pierre Bourdieu. »