justement, je suis en train de préparer un gros article sur l’affaire dutroux (et d’autres)
a chaque fois on retrouve un nombre hallucinants de faits recoupés et établis qui sont laissés de coté
On voit des enquetes reprises en main pour mieux etre étouffées, c’est clair

et effectivement, après avoir assisté à moult procès de moeurs concernant des faits de pédophilie, je suis frappée de constater que les prévenus étaient toujours parmi les catégories les plus précaires. Comme si ça n’existait pas dans les classes moyennes et supérieures.
Des enfants ont parlé de monsieurs dans des grosses voitures, mais ils n’ont jamais été accusés de quoi que ce soit.

Le pire, c’est qu’on connait certaines affaires, vous citiez les disparues de l’Yonne ou l’affaire Dutroux, mais il y en a probablement bien d ’autres. Par exemple, pas loin d ’Auxerre, un autre réseau de ce type opère toujours et cela depuis vingt ans au moins, mais celui là a su rester à l’écart des médias.
Récemment en belgique, on est tombés sur un réseau qui enlevait des gamines mineures en france pour les envoyer dans des bordels de la région frontalière Belge. Deux types se sont fait avoir, c’est tout. Pas de réseau là non plus.

c’est systématiquement comme ça que les choses se passent. Et systématiquement aussi, ce sont ceux qui dénoncent ces faits et qui apportent des preuves qui sont détruits, qui terminent suicidés ou à l’HP.

Enfin, certains ont dit les choses, ont dénoncé, mais ils ont été confrontés très rapidement à une machine médiatique, une machine judiciaire, qui les traités d’illuminés adeptes de la théorie du complot. Beaucoup de journalistes qui ont enqueté en profondeur et parlaient de réseau ont perdu leur boulot, et aujourd’hui encore en Belgique c’est un sujet tabou dans les rédactions.
Imaginez dans les palais de justice et au parlement.