Une théocratie basée sur la souveraineté d’un dieu est
une dictature, puisque la séparation du politique et du religieux n’a
pas le droit d’exister.
Les problèmes viennent souvent de ce que l’on n’est pas capable de poser les bonnes questions. Ainsi, le problème de l’opposition entre la laïcité et la religion disparaît lorsqu’on le rapporte à ses origines, apparaissant dès lors comme un faux problème uniquement lié à la déchéance et du politique et du religieux dans les sociétés européennes contemporaines.
La séparation entre le pouvoir temporel et l’autorité spirituelle est l’une des conséquences les plus néfastes du judéo-christianisme sur les sociétés européennes dans lesquelles il a été imposé par la force., en ce qu’elle a crée une scission permanente et entraîné des luttes intestines au plus haut niveau de le l’élite.
Dans toutes les anciennes civilisations européennes d’origine indo-européenne, en effet, le religieux fut inséparable du politique, le roi était souvent même aussi le prêtre, ce qui s’explique facilement : dans ces civilisations, la religion n’était point fondée sur la simple croyance, sur l’affect, comme elle l’est dans les sectes abrahamiques, mais sur le sang. Un peuple : un sang : une religion. Il n’y avait pas de conversion possible et, même, ni dans la Rome antique, ni dans l’ancienne Scandinavie, il ne serait jamais venu à l’esprit de personne de « se convertir ».
On ne redira jamais assez que le judéo-christianisme a été le mouvement le plus efficacement subversif de toute l’histoire, loin devant la révolution franc-maçonne de 1789 et le bolchevisme, qui, d’ailleurs, aussi surprenant que cela puisse sembler à nos contemporains, qui manquent de recul, présentent de nombreuses ressemblances avec le judéo-christianisme, ne serait-ce que dans leur égalitarisme et dans leur messianisme. Le « laïcisme » hérité de 1789 et de la révolution judéo-bolchevique n’est jamais qu’une forme déguisée de culte abrahamique. A la place de Jehovah, de Dieu ou de Mohamed, on a une divinité tout aussi abstraite : le déesse Liberté. Ses dogmes sont les droits de l’homme. Son Pater Noster, « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits », psalmodié 24 heures sur 24 dans les médias du monde entier. Ses prêtres, les politicards mondialistes.