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Commentaire de Axel Karakartal

sur L'observatoire 2006-2007 de la netcampagne présidentielle


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Axel Karakartal Axel Karakartal 5 janvier 2007 02:28

« mais permettent de relativiser les visions parfois »enchantées« des acteurs Web 2.0 prophétisant l’apparition d’une nouvelle démocratie en ligne à même d’apporter une réponse efficace à la crise de la représentation politique. »

On commence à entendre cet argument répété un peu partout comme s’il s’agissait d’une découverte.

A ma connaissance, personne ne dit que les blogs représentent AUJOURD’HUI une force politique considérable. C’est donc un faux débat.

Les blogueurs sont les premiers à connaître leurs stats de fréquentation, et savent faire la différence entre un blog qui rassemble 5000 visiteurs chaque jour, et un JT de TF1 qui rassemble 8 millions, ou le site du Monde.

Ils savent aussi que la viralité sur le Net, ça marche surtout pour le négatif, pour détruire, et encore très mal pour construire.

Ce faux débat fait penser aux arguments à la naissance du Web marchand. De nombreux sceptiques jugeaient que la vente en ligne, ça ne marcherait jamais : les consommateurs n’auraient pas confiance dans les modes de paiement en ligne ; ils avaient besoin d’un contact réel avec la marchandise pour acheter, etc etc. Et d’aligner les chiffres montrant que cette vente en ligne ne représentait qu’un pourcentage infime de la consommation des ménages.

Allez dire aujourd’hui à CDISCOUNT, ou à AMAZON, que la vente en ligne ça ne marche pas ! smiley Il a suffi de quelques années pour que tout change.

L’organisation de « forces citoyennes » sur Internet, c’est encore devant nous, ce n’est pas un présent, mais c’est une tendance lourde, à venir dans les 5 à 10 ans. Aligner les chiffres du présent n’a pas plus de valeur pour juger de la situation de dans 5 ans, que dans le cas des débuts du Web marchand.


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