« Dans un deuxième temps, les prix auront monté, les entreprises seront réputées subir une concurrence de plus en plus rude, l’Etat décidera de transférer une partie de leur contribution sur la TVA, d’emprunter éventuellement pour compenser une partie du déficit, et de se passer purement et simplement du reste ! »
et si ma tante en avait, on l’appelerai mon oncle....
vous affabulez sur ce que seront les gouvernements futurs qui vont nécessairement chercher à nous baiser encore plus...
mais tout dépend de nous, à nous de faire gagner un président moins libéral pour qu’il puisse changer les choses et puisse utiliser l’outil du prélèvement à la source intelligemment...
Car le prélèvement à la source, ce n’est qu’un instrument qui pourra être utilisé plus ou moins bien selon celui qui l’utilise. L’avantage du prélèvement, c’est quand même de faire des économies sur les frais de prélèvements, ou mieux, d’utiliser les agents du fisc ainsi libérés pour faire du vrai contrôle fiscale (on entend souvent se plaindre les agents qui disent n’avoir pas le temps de s’attaquer aux gros bonnets et préfèrent s’attaquer à plein de petits même si ça rapporte moins à l’état...et bien ces petits n’existeront plus), après, comment cela sera utilisé dépend de l’orientation politique du gouvernement.
Si j’étais de mauvaise foi, je dirais que son rejet par vous m’inspire de la méfiance, à croire que vous êtes un de ces libertaires que vous honnissez....
Et finalement ce qui se dégage des commentaires, c’est plus une révolte contre le gouvernement en cours (coupons lui les vivres en ne payant plus d’impôts !) qu’un choix murement réfléchi ; je serais même prêt à parier que la plupart des intervenants seraient d’accord avec le prélèvement à la source s’ils étaient satisfaits de leur gouvernement (ben oui, on serai content qu’il soit plus efficace s’il pouvait éviter la fraude...)